Voilà une image qui restera gravée dans la rétine collective : des avenues commerçantes transformées en Fort Knox, des vitrines recouvertes de planches en bois, des magasins barricadés comme en zone de guerre. Et pourtant, ce n’est pas Beyrouth, ni Caracas… c’est Paris, Lyon, Marseille, Lille. Bienvenue en Macronie, où chaque crise sociale se vit à coups de marteaux et de clous pour protéger la vitrine Zara du coin.
Le quinquennat du bois cloué
Entre les Gilets jaunes, les manifs retraites, les colères agricoles et les mobilisations contre un système qui n’est pas du choix des citoyens, les commerçants n’ont pas compté les heures passées à transformer leur boutique en bunker. Si on faisait un inventaire, ça donnerait un Guinness des barricades : plus de planches posées sur les vitrines françaises en huit ans de Macron que dans tout un western spaghetti.
La vitrine, symbole de la Macronie
La photo de Paris avant une manif, c’est devenu un cliché : Champs-Élysées vides, boutiques de luxe planquées derrière des palissades, comme si les sacs Vuitton craignaient autant le peuple que la pluie. Des dizaines de fois, les commerçants ont anticipé la casse en sacrifiant leur façade, preuve que le gouvernement a préféré gouverner à coups de matraques plutôt qu’à coups de dialogue.
Demain, ce n'est pas bloquons tout mais cassons tout, les magasins sont obligés de se barricader de peur des émeutes, des pillages.
— 🇫🇷 fred le gaulois 🇫🇷 Uniondesdroites 🐱🐱 (@FredGaulois) September 9, 2025
Sous les applaudissements de l'extrême gauche (allié des macronistes et de toute la gauche!!!) pic.twitter.com/hxsEMA8Rz3
Macron, président de la barricade
Ironie du sort : sous Macron, le peuple descend dans la rue pour défendre ses acquis sociaux, pendant que les boutiques défendent leurs mannequins en plastique. La barricade, symbole historique des révolutions françaises, est désormais recyclée en kit de protection pour Sephora.
Résultat : on retiendra de la Macronie une France sous clous, où le bois sur les vitrines aura souvent tenu lieu de thermomètre social. Plus les planches étaient nombreuses, plus le pouvoir tremblait.