Ça y est, on l’a trouvé ! Après Kraken, Centaure et autres Pokémon virologiques, voici le variant « Frankenstein ». (source : Midi-Libre) Enfin un nom qui claque, qui fait trembler les foules, qui donne l’impression qu’on va tous se réveiller demain matin avec des boulons dans le cou et un teint verdâtre.
Pourquoi « Frankenstein » ? Parce que « Petit rhume remix » faisait moins sérieux
Le variant s’appelle officiellement XFG, ce qui fait vaguement penser à un nouveau modèle de climatiseur. Mais avouez que « XFG » sur un bandeau BFM TV, ça n’a pas le même effet que « Frankenstein ». Là, on sent le frisson, l’angoisse, la menace existentielle.
En réalité, il s’agit d’un patchwork de sous-variants d’Omicron, un genre de best-of viral. Bref, du recyclage. Mais comme personne ne tremble devant le mot « recombinaison », les communicants ont dégainé la carte Mary Shelley.
La communication sanitaire, c’est avant tout du marketing
On nous explique que ce monstre virologique « échappe au système immunitaire » et se « propage plus vite ». Traduction : il fait son boulot de virus, rien de plus. Mais en l’affublant du nom « Frankenstein », on active l’imaginaire collectif : le savant fou, la créature incontrôlable, l’ombre menaçante… exactement le cocktail qui fait cliquer, vendre des masques FFP2 et relancer une petite dose de panique.
Quand l’OMS devient scénariste de films d’horreur
On en est là : l’Organisation mondiale de la santé distribue des surnoms comme des titres de blockbusters. La prochaine étape ? « Covid-19 : l’Empire contre-attaque ». Avec bande-annonce dramatique, violons stridents et un médecin en blouse blanche dans le rôle du Jedi.
À force, on ne sait plus si on doit se vacciner, se confesser ou acheter du pop-corn.
💬 Question pour vous, chers lecteurs : est-ce qu’on nous informe encore, ou bien on nous fait du storytelling façon Universal Studios ?