Rentrée économique façon montagnes russes… sans frein. Dans sa dernière vidéo, Marc Touati déroule un constat qui pique : dette publique record, activité en berne, chômage en hausse, spread qui s’écarte avec l’Allemagne. Et, cerise sur la dette, des dirigeants qui répondent par… de nouvelles hausses d’impôts. Le tout “pas sérieux” — pour reprendre son t-shirt.
3 416,3 milliards € et ça grimpe : la dette comme sport national
- +70,9 Md€ sur le seul T2 2025 : la planche à billets moraux tourne plus vite que l’économie.
- 115,6 % du PIB (hors pic Covid : sommet historique). Objectif officieux fin 2025 ? Flirter avec 117 %.
- Depuis 2020 : +1 028,9 Md€ de dette pour +519,5 Md€ de PIB. Autrement dit, un demi-trillion envolé en pure perte. Chaleur.
Impôts au taquet, dépenses au plafond : combo perdant
Premiers mondiaux en prélèvements et champions en dépense publique, mais pas un mot pour réduire le train de vie. On repeint le Titanic, on n’allège pas la coque. Résultat : les agences de notation affûtent le coupe-grade, et le différentiel de taux avec l’Allemagne flirte avec 0,80–0,90 pt. Payer plus pour emprunter plus : la spirale est parfaite.
Activité en recul, chômage en avance
- PMI composite France ~48,4 : zone de récession quand l’Allemagne repasse au-dessus de 50.
- Services en baisse durable (hors sursaut JO), industrie à 48,1 : pas de moteur, pas de traction.
- Chômage 7,6 % et trajectoire vers 9 % si la tendance enquêtes se confirme. L’écart avec la zone euro (6,2 %) n’a jamais été aussi mauvais.
Immobilier : la douche froide
Taux qui montent → crédit qui cale → anciens -5,5 % (INSEE/Notaires). Le rebond Q1 était cosmétique. La gravité fait le reste.
Pendant ce temps en Italie…
Rome baisse ses déficits, améliore sa note, recule le chômage (~6 %) et bientôt emprunte au même prix que Paris. Chez nous, on prépare la ponction suivante. Chez eux, ils réparent. Deux écoles.
Conclusion : arrêter la fuite en avant
Le diagnostic Touati est tranchant : stop à la dépense de fonctionnement, stop aux rafales fiscales, retour au sérieux budgétaire et à la croissance pro-entreprises. Sinon ? On continuera à payer plus cher pour une économie qui produit moins — jusqu’à l’accident.