Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Sébastien Lecornu démissionne après 27 jours : le grand théâtre de Macron, acte 27

— On pensait avoir tout vu. Et puis Macron a trouvé mieux : nommer un Premier ministre pour 27 jours, le laisser former un gouvernement pour 24 heures, et le laisser tirer le rideau. Rideau de fer, évidemment.

Matignon, ou la valse des fusibles

C’était censé être le « gouvernement de stabilité ».
Résultat ? Record battu du nombre de jours en place.
Sébastien Lecornu, dernier soldat loyal de Jupiter, a jeté l’éponge après avoir nommé ses ministres… HIER. Oui, hier. Même les yogourts ont une date de péremption plus longue.

Officiellement, il s’en va parce que « les conditions politiques ne sont pas réunies ».
Traduction : il a servi de pare-feu pour gagner du temps pendant que le patron, lui, jouait sa partition en coulisses.
Le grand art du macronisme : tout le monde tombe, sauf Macron.

Et si ça continue, on va finir par croire que la seule stabilité en France, c’est le fauteuil présidentiel et son ego dessus.

Le scénario déjà écrit ?

Ah, mais tout ça ne sent pas l’improvisation.
Depuis des semaines, les bruits de couloir bruissaient : Macron cherche un Premier ministre jetable, capable d’essuyer les plâtres avant de relancer sa machine politique à sa main.
Un fusible médiatique. Un paratonnerre institutionnel.
Mission accomplie.

Et quand Lecornu annonce son gouvernement un dimanche soir, pour démissionner le lundi matin, on peut sérieusement se demander si tout ça n’était pas un plan millimétré.
Une sorte de « dissolution technique », mais sans en avoir l’air.
La Vᵉ République en mode Netflix : une saison par mois, un casting à usage unique.

Les ministres “express” et le jackpot

Mais attention, le meilleur reste à venir : les ministres nommés hier — certains n’ont même pas eu le temps de trouver les toilettes du ministère — vont bel et bien toucher leurs indemnités d’anciens ministres.
Trois mois de salaire. Minimum.
Pour 24 heures de fonction.

Ça fait cher la journée, même pour un figurant de la Macron-serie.

Pourquoi ? Parce que le décret est publié au Journal officiel.
Et en République française, dès que ton nom y figure, tu passes du statut de citoyen à celui de « bénéficiaire ».
Même si tu n’as rien fichu.
Surtout si tu n’as rien fichu.

Finalement Macron, marionnettiste ou stratège ?

Alors, tout ça, accident politique ou coup monté ?
Difficile de croire que le Président n’avait rien vu venir.
Macron ne laisse rien au hasard : pas une virgule dans un communiqué, pas un ministre sans utilité.
Lecornu a certainement servi d’écran de fumée pour calmer les pressions internes, tester quelques noms, et laisser passer la tempête budgétaire.
Et pendant ce temps, lui reste au-dessus de la mêlée.
Comme toujours.

Dans l’histoire de la Vᵉ République, on n’a jamais vu une telle rapidité de chute.
Mais on a rarement vu un tel contrôle du chaos.
Le désordre est total, mais le timing est parfait.
C’est presque trop beau pour être vrai.

Le peuple, spectateur de luxe

Les Français regardent cette pièce de boulevard politique en direct, entre deux factures EDF et une baguette à 1,50 €.
Ils voient défiler des ministres éclair, des démissions express et des indemnités à six chiffres.
Et pendant ce temps, on leur parle de “sobriété budgétaire”.
La France du réel, elle, n’a droit ni au rideau rouge, ni au salaire de sortie.

Macron, lui, continue sa tournée des palais, convaincu que tout va bien — puisqu’il est encore là.
Et le pays ?
Ah, le pays, c’est la salle de spectacle : paye ton ticket, ferme ta gueule, et surtout, applaudis quand ça brûle.

Épilogue : tout est sous contrôle (paraît-il)

Lecornu repart, ses ministres touchent leur prime, et Macron prépare son prochain numéro :
“Comment gouverner sans gouvernement ?” Article 16 !
Un one-man-show bientôt dans toutes les mairies de France.

Mais qu’on se le dise : dans cette République-feuilleton, il n’y a plus de politique, seulement de la mise en scène.
Et le metteur en scène, lui, ne démissionne jamais.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*