Ah, la France de 2025… Pays des Lumières, patrie de Voltaire, berceau de la Révolution. Mais aussi, visiblement, le seul endroit au monde où plaisanter sur la vie privée présidentielle peut vous valoir une garde à vue et deux ans de prison ferme. Oui, deux ans. Pour un tweet, une vanne, un doute. La République en marche… vers l’Ancien Régime.
Quand ironiser devient un crime d’État
Selon Juan Branco, onze citoyens, dont un invalide à 80 %, ont été raflés aux quatre coins du territoire, non pas pour terrorisme, pas pour corruption (ça, bizarrement, ça passe crème), mais pour avoir osé rire d’une rumeur. Onze lampistes offerts en pâture judiciaire, histoire de calmer la susceptibilité de l’Élysée.
Emmanuel Macron finit son mandat en faisant arrêter des citoyens dans toute la France afin de prouver que sa femme n'est pas un homme.
— Juan Branco ✊ (@anatolium) September 30, 2025
Parmi les personnes que je représente, un Français invalide à 80%, coupable d'avoir ironisé sur une affaire au sujet de laquelle on rit…
Et pour couronner le tout, Madame Macron aurait décidé d’assister au spectacle. Première Dame ou Première Censrice ? On se demande si elle aura aussi droit au marteau du juge pour faire taire ceux qui rigolent trop fort.
La France, pays de l’humour sous contrôle militaire
Car cerise sur le gâteau déjà indigeste : Branco affirme que ces procès sont placés sous la supervision du commandement militaire de l’Élysée. Oui, vous avez bien lu. La vanne devient une affaire de sécurité nationale. On imagine déjà l’armée de terre mobilisée pour intercepter des blagues Carambar jugées subversives.
Voltaire, Rabelais et compagnie doivent se retourner dans leur tombe
On punit les moqueurs comme jadis on punissait les libellistes qui osaient s’attaquer à la couronne. À croire que nous avons simplement remplacé les rois par des présidents en soif de révérence. Mais attention, l’Histoire est pleine de rappels sanglants : quand le peuple en a marre qu’on le bâillonne pour des peccadilles, il finit toujours par trouver une guillotine à ressortir du grenier.