Atos : 50 millions de l’État français pour fuir vers les Pays-Bas pour une fiscalité plus avantageuse !

Écomomie
atos

50 millions d’euros de l’État français, et Atos file aux Pays-Bas pour alléger sa facture fiscale. (source : Capital) Madame-Raleuse.com vous révèle avec humour et sarcasme cette grande illusion où l’argent public disparaît au profit de la grande évasion fiscale. Vous ne devinerez jamais où est passé votre argent !

Atos, champion de l’évasion fiscale

Ah, Atos, notre ancien champion olympique, oups pardon notre ancien champion du numérique, ce chevalier blanc de la souveraineté nationale ! Après avoir reçu un petit chèque de 50 millions d’euros gracieusement signé par Bercy, que fait-il ? Ni une ni deux, direction les Pays-Bas pour y établir une holding fiscale bien confortable. Parce que, bon, payer ses impôts en France, c’est tellement mainstream. Et puis, il faut bien faire plaisir aux créanciers, ces gentils bienfaiteurs qui ont sauvé l’entreprise en convertissant une modique dette de 3,1 milliards d’euros. Ils ne demandent qu’une petite faveur : rapatrier les dividendes et profits là où l’herbe est plus verte (ou plutôt, là où le fisc est plus clément).

On pourrait penser qu’Atos, qui clame haut et fort qu’il est un pilier de notre souveraineté numérique, ferait preuve d’un minimum de loyauté fiscale, mais non. Le nouveau PDG, Philippe Salle, semble avoir trouvé son petit paradis fiscal personnel aux Pays-Bas, où, apparemment, le fromage n’est pas la seule chose qui sent bon. Et pendant ce temps, l’État français, lui, continue de négocier pour racheter les activités stratégiques d’Atos, comme si de rien n’était. Oui, vous avez bien entendu : on est en pleine discussion pour sauver des trucs super importants – calcul haute performance, cyber-sécurité, et tout le tintouin – pendant que le groupe lui-même prépare sa grande évasion fiscale.

L’État, complice ou aveugle ?

Bruno Le Maire avait déjà sorti son carnet de chèques en avril, mais aujourd’hui, son successeur Antoine Armand doit composer avec une situation pour le moins… tendue. Imaginez l’ambiance à Bercy quand ils ont appris que leurs 50 millions se sont finalement évaporés sous forme de dividendes néerlandais. C’est à se demander si quelqu’un là-bas n’aurait pas une petite lueur d’intelligence artificielle pour comprendre où part vraiment l’argent. Pourtant, l’État n’est pas en reste : 700 millions d’euros pour un rachat ? Bof, pas assez pour Atos, qui a préféré faire traîner les négociations.

Ah, et pendant ce temps, Atos prévoit de supprimer 400 postes en France d’ici deux ans. Donc 400 personnes de plus pointant à France Travail ! Bah oui, quoi de mieux pour fêter la création d’une holding fiscale aux Pays-Bas que de tailler dans les effectifs locaux ? Rien de plus logique ! Alors que le ministère des Armées commandait fièrement un supercalculateur pour l’intelligence artificielle de défense, Atos n’a même pas décroché le contrat. Un comble pour un ex-champion numérique, non ?

Enfin, tout cela nous montre où va l’argent public : dans les poches de créanciers bien avisés, planqués aux Pays-Bas, pendant que l’État joue à l’illusionniste avec nos impôts. Après tout, pourquoi aider directement les Français quand on peut subventionner une multinationale qui file à l’étranger à la première occasion ? Clap de fin, Bercy.

Citation de Madame-Raleuse.com

L’argent public, ça part plus vite que les dividendes d’Atos aux Pays-Bas

Exprimez-vous !

Que pensez-vous d’une multinationale qui prend l’argent de l’État avant de fuir pour payer moins d’impôts ? Laissez-nous votre avis en commentaire !

La censure des réseaux sociaux est de plus en plus forte … C’est juste incroyable de voir à quel point ils laissent la liberté d’expression fleurir.

Vous pouvez aussi me retrouver sur Reporter Citoyen. Venez découvrir de nombreux autres articles rédigés par des citoyens reporters engagés dans la quête de la vérité. Venez nous rejoindre !

Alors si vous voulez rester informé(e) malgré cette répression féroce, abonnez-vous vite à la newsletter de Madame-Raleuse.com, C’est GRATUIT !

Partager l’article sur :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *