On nous avait promis de la transparence, on récolte de la prestidigitation. Officiellement, la France aurait gelé 61 milliards de dollars d’avoirs russes. Aujourd’hui, pouf, il n’en reste que 25 milliards (source : BFMTV) . Comme par magie. Alors la question est simple : où est passé le reste ? Dans une cave de Bercy ? Dissous dans l’Airbus présidentiel ? Ou alors dans un petit livret A au nom de “Moscou anonyme” ?
La vérité officielle : tout va bien, circulez
La version qu’on nous sert est limpide : les avoirs sont “gelés” mais restent la propriété de la Russie. On n’y touche pas, on immobilise, promis-juré. Mais, comme par hasard, les intérêts générés par ces montagnes d’argent, eux, sont parfaitement recyclés pour financer des missiles à destination de Kiev. (source : TF1) Moralité : on ne vole pas les Russes, on se contente d’empocher les dividendes. La nuance est subtile, mais elle fait passer une spoliation pour un “soutien démocratique à l’Ukraine”.
Les contorsions européennes
Confisquer ces avoirs ? Impossible, clament Paris et Berlin, qui découvrent soudain le droit international. “Immunité des États ! Risque de fuite des capitaux ! Perte de confiance !” Bref, quand il s’agit de protéger l’argent des autres, Bruxelles se transforme en notaire scrupuleux. Mais pour les contribuables européens, curieusement, la même rigueur juridique disparaît.
Macron, prestidigitateur en chef
Alors, Macron a-t-il “puisé” dans ces 61 milliards ? Aucune preuve officielle, évidemment. Mais la simple évaporation comptable de dizaines de milliards en dit long. On ne perd pas une telle somme comme on égare ses clés de voiture. À ce niveau-là, ce n’est plus une “erreur de caisse”, c’est une opération Houdini grandeur nature.
Rideau sur la mascarade
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : si la guerre s’arrête, il faudra rendre l’argent à Moscou. Et là, bon courage pour expliquer à Poutine que le coffre-fort n’est plus tout à fait plein. Alors en attendant, on meuble avec des communiqués, on jargonne sur la légalité, et on continue à présenter cette grande lessive financière comme un acte héroïque.
Bienvenue dans l’Europe du grand détournement légal, où l’argent disparaît, mais jamais les justifications.