Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Doctolib condamné : 4,6 millions d’euros d’amende pour avoir voulu jouer au médecin… du marché

Ah, Doctolib. Le gentil docteur de la prise de rendez-vous, celui qui a sauvé des millions de patients du téléphone qui sonne dans le vide.
Sauf que derrière la blouse numérique, il y avait… le scalpel du monopole.

👉 Verdict de l’Autorité de la concurrence : 4,6 millions d’euros d’amende pour abus de position dominante. (source : Euronews)
Doctolib s’était tellement bien imposé dans le paysage médical qu’il en a oublié un petit détail : la concurrence, ça existe.

Quand la e-santé vire à la thérapie de contrôle

Les enquêteurs ont découvert que Doctolib forçait la main aux professionnels de santé.
Tu voulais la téléconsultation ? Il fallait obligatoirement prendre leur système de rendez-vous.
Un peu comme si ton médecin t’imposait aussi le kiné, le dentiste et le psy… tous “partenaires exclusifs Doctolib”.

Et pour bien verrouiller tout ça, le géant avait racheté MonDocteur, son seul vrai concurrent.
Résultat : le marché de la e-santé est devenu un hôpital… dont Doctolib détenait les clés.

L’ordonnance de l’Autorité : une dose de rappel à 4,6 millions

Dans son jugement, l’Autorité de la concurrence a parlé de :

  • clauses d’exclusivité dignes d’un mariage forcé,
  • vente liée entre produits,
  • et acquisition prédatrice du concurrent MonDocteur.

Bref : Doctolib n’a pas seulement pris rendez-vous avec les patients, il a pris le contrôle de la salle d’attente.

Et maintenant, on fait appel (bien sûr)

Doctolib se défend : “Nous ne sommes pas dominants, nous ne représentons que 30 % des praticiens.”
Oui, mais quand 9 praticiens sur 10 passent quand même par toi, c’est un peu comme dire :

“Je ne suis pas chef… mais tout le monde m’obéit.”

L’entreprise va faire appel, évidemment.
En attendant, c’est une belle piqûre de rappel : même en blouse blanche digitale, le capitalisme reste contagieux.

Doctolib, c’est le paradoxe parfait : un service pratique, utile, indispensable…
et devenu trop indispensable.
En un mot : dangereux.

À force de tout centraliser “pour simplifier la vie des patients”, on a juste remplacé la paperasse par un écran, et les files d’attente par une dépendance numérique.

Résultat : quand Doctolib tousse, tout le système de santé prend froid.
Et cette fois, c’est l’Autorité de la concurrence qui a sorti le thermomètre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*