DPE : Derrière l’étiquette, la mascarade verte à 300 balles

« Classé G comme Galère, F comme Foutage de gueule et E comme Escroquerie. »
Bienvenue dans le monde merveilleux du DPE, le Diagnostic de Performance Énergétique, ce passeport écologique qui n’a de vert que la teinte sur le PDF.

À première vue, ça ressemble à un document technique destiné à sauver la planète. En réalité ? C’est un coup de tampon pour tri social. Un petit QR code pour beaucoup de dégâts.

Le DPE, ce thermomètre qui dit si t’as le droit de louer

Vous avez un appart ? Vous voulez le louer ? Il vous faudra un DPE. Sinon, pas de mise en location, pas de rêve de rentier, pas de chèque de fin de mois. Et tant pis si c’est un studio de 9 m² chauffé au cœur d’un radiateur en fonte. Si c’est classé G, c’est mort.

Sauf que le classement ? Il varie selon l’humeur du logiciel.
Un mauvais rendement de chaudière collectif que vous ne contrôlez pas ? Pan, vous héritez d’un E.
Pas de VMC ? Hop, pénalité.
Trop de mètres carrés pour pas assez de murs isolés ? Triple combo.
Et vous voilà assigné à rénovation.

Un marché juteux à 150€ minimum le gribouillage

Le DPE, c’est surtout un business. Une niche dorée pour diagnostiqueurs, agences immobilières et start-ups de l’isolation qui vendent des audits à 900€ et des devis à six chiffres. L’ADEME, cette agence qui vous dit quand laver votre slip, enregistre tout, facture tout, surveille tout. Big Brother du radiateur.

Et pendant ce temps, les marchands de sommeil rigolent.

Pendant que toi, tu rénove… eux, ils rafistolent

Dans les quartiers populaires, certains propriétaires continuent de louer des logements indécents. Pas de double vitrage, pas d’isolation, pas de scrupules. Mais un DPE B ? Facile, suffit de trouver le bon diagnostiqueur. Un « arrangement », une vieille facture de chaudière, un peu de storytelling… et hop, magie du PDF. L’État ferme les yeux. Une DPE G ? Ben les plus precaires s’en contenteront sinon ils seront dans la rue ! Parce que ces logements ? Ils accueillent les oubliés de la République. Étudiants précaires, familles en galère, sans-papiers. Ceux qui n’oseront jamais se plaindre.

Mais si toi, tu loues un T2 de 45m² avec convecteurs électriques ? Pas conforme. Rénove, paye, ou tais-toi.

La double peine pour les petits proprios et les locataires modestes

Et qui trinque ?
Les petits propriétaires qui n’ont ni les moyens de faire 30 000 € de travaux, ni les relations pour bidonner le DPE.
Les locataires modestes qu’on évince des logements G parce qu’il faut les « sortir du marché ». Sauf que le marché, lui, n’a rien prévu pour les reloger.

On les expulse pour leur bien, au nom de l’écologie.
Comme si la misère thermique se soignait avec une pompe à chaleur à crédit.

Conclusion : éco-blanchiment généralisé

Le DPE est devenu l’outil préféré de l’exclusion écologique. On repeint les murs en vert pendant que les toits s’écroulent. On valorise les « passoires » tant qu’elles sont dans les beaux quartiers, et on stigmatise celles des zones oubliées. On sert des leçons de vertu aux petits, pendant que les gros propriétaires optimisent, rénovent sur le papier et encaissent les APL.

Alors, la prochaine fois qu’on vous sort l’étiquette énergie pour vous culpabiliser, posez la vraie question :
« Est-ce que c’est la planète qu’on veut sauver, ou juste les marges de quelques industriels ? »

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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