Dans cet article, Madame-Raleuse.com vous emmène dans le monde absurde de la politique contre le harcèlement scolaire et des questionnaires éducatifs. (source ; Le Monde)
L’éducation nationale à l’oeuvre
Ah, l’éducation nationale, toujours à l’affût des nouvelles méthodes pour faire rire nos chères têtes blondes. Cette fois-ci, ils ont sorti le grand jeu : un questionnaire sur le harcèlement scolaire pour les CE2 et plus. Parce qu’à cet âge-là, on est déjà prêt à écrire sa biographie intitulée “Mes traumatismes de l’école primaire”.
Donc, chers bambins, préparez-vous à remplir une grille d’autoévaluation super confidentielle. Mais rassurez-vous, c’est “non nominatif”, donc personne ne saura que c’est vous qui avez écrit que Jimmy vous pique toujours votre goûter. Deux heures de votre précieux temps scolaire seront sacrifiées pour cette noble cause. Le jeudi 9 novembre, date ô combien symbolique, jusqu’au mercredi 15 novembre, vous vous interrogerez sur votre existence scolaire.
Le questionnaire sérieux
Et le meilleur dans tout ça, c’est que le ministère a élaboré trois questionnaires différents, parce que bien sûr, un CE2 ne ressent pas le harcèlement de la même façon qu’un lycéen. On n’a pas tous les mêmes problèmes, non plus, voyons ! Vous remplirez ce petit bijou de grille en priorité avec votre professeur principal. Autant dire que vous aurez des témoins de vos confidences traumatisantes.
Le questionnaire, c’est du sérieux. Il est même divisé en quatre groupes de questions. On commence par “Avant d’aller à l’école” (parce que oui, on stresse dès le réveil), ensuite “A l’école” (où on découvre que le harcèlement est un art subtil), puis “Sur Internet ou sur les écrans” (parce que les petits harceleurs d’aujourd’hui sont tech-savvy), et enfin “Comment te sens-tu ?” (la partie psychanalytique de l’examen). Au total, 33 questions pour les petits et 44 pour les grands.
Eh bien, après cette plongée dans le monde des questionnaires scolaires, on peut se demander si l’éducation nationale a trouvé la formule magique pour éradiquer le harcèlement. En tout cas, si le harcèlement avait une chance de s’éteindre, il devrait remplir son propre questionnaire existentiel pour trouver son bonheur ! Mais bon, on peut toujours espérer que cette initiative soit un pas dans la bonne direction. Si tout le reste échoue, on pourrait essayer de résoudre tous les problèmes du monde avec des formulaires... peut-être que la paix mondiale est juste une enquête de satisfaction loin de devenir réalité !
Citation de Madame-Raleuse.com
Le questionnaire sur le harcèlement scolaire : l’éducation nationale, en quête de la perle rare parmi les pleurs d’enfants.
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