Dans ce dernier billet, Madame-Raleuse.com dissèque avec son humour mordant les péripéties politiques autour du projet de loi sur l’immigration, orchestré par le maestro de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Préparez-vous à une plongée cynique et divertissante dans le monde du cabaret politique à la française
Le bal des espoirs déçus
Ah, l’immigration, le sujet qui réunit tout le monde autour du feu de camp pour chanter “Kumbaya”. Gérald Darmanin, notre maestro de l’Intérieur, espère que son projet de loi sera adopté mardi soir, comme si c’était une réservation pour un dîner chic. On peut presque sentir l’excitation palpable dans l’air.
Après avoir essuyé le rejet de la motion, Darmanin est de retour à la case départ, laissant échapper un soupir mélodramatique. Il veut maintenant faire la cour aux députés Les Républicains, comme s’il organisait une séance de speed dating parlementaire. “Convaincre plutôt que contraindre”, c’est tellement original, Gérald. Qui aurait pensé à ça ?
Bien sûr, Darmanin est prêt à tendre la main aux LR et aux centristes, mais le temps presse, et il “espère” que tout sera réglé mardi soir. On dirait qu’il planifie un barbecue de dernière minute et invite tout le monde à apporter leurs lois anti-immigration préférées. Quelle soirée épique en perspective !
Et puis, le ministre de l’Intérieur nous sort le grand classique : “Il nous faut ces mesures de fermeté”. Parce que, évidemment, rien ne vaut une bonne mesure de fermeté pour résoudre tous les problèmes. Les opposants politiciens ? Ah, il faut arrêter ce jeu politicien et avoir un texte pour les Français. Quelle révélation révolutionnaire !
Quant à l’échec, Darmanin ne veut pas d’une crise politique, non non, c’est juste un petit échec sympathique. C’est un échec de la politique, de l’Assemblée nationale, du gouvernement, bref, un échec festif partagé par tous. C’est presque comme un potluck1 de l’échec politique, chacun apporte sa propre portion.
1 Un “potluck” est un repas auquel chaque invité contribue en apportant un plat à partager avec les autres convives. Chacun amène un plat, qu’il s’agisse d’une entrée, d’un plat principal, d’un accompagnement ou d’un dessert, créant ainsi une variété de mets pour le repas. Ce concept est souvent utilisé lors d’événements informels entre amis, collègues ou membres d’une communauté, permettant à chacun de participer en fournissant une partie du repas.
L’union étrange et le cabaret politique
Enfin, Darmanin nous offre un délicieux dessert : l’alliance contre-nature des populistes de la Nupes et du RN. Une union si étrange qu’elle ferait frissonner même les adeptes des films d’horreur. “Cachez-moi cette immigration que je ne saurais voir“, lance-t-il, dénonçant le jeu politicien des députés. Ah, la politique, cette comédie musicale sans fin où les acteurs ne savent jamais s’ils jouent dans une tragédie ou une farce. Chapeau bas, monsieur Darmanin, pour cette performance digne d’un grand cabaret politique !
Citation de Madame-Raleuse.com
Gérald Darmanin, le chef d’orchestre de l’immigration : un concert politique où l’échec est la mélodie préférée et les alliances, des notes dissonantes. Bravo pour cette symphonie de l’absurde !
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