Bienvenue dans le futur — pardon, dans le présent… mais au Vietnam. Depuis le 1er septembre 2025, pour retirer vos propres sous, il ne suffit plus d’une carte bancaire ou d’un code secret : il faut désormais présenter votre visage en offrande au grand autel biométrique. Une grimace ratée, une lumière trop forte, un selfie flou… et hop, vos fonds deviennent aussi inaccessibles qu’un ticket de métro parisien gratuit.
La recette de l’enfer numérique made in Vietnam
- 86 millions de comptes bloqués faute d’authentification biométrique. Oui, 86 millions. Presque l’équivalent de la population entière du pays. (source : iconbench)
- Selfie obligatoire pour virer plus de 390 $ (10 millions de dongs).
- Reconnaissance faciale renouvelée pour toute opération jugée « sensible ».
- Deadline : fin septembre, sinon votre argent reste coincé dans la banque comme dans un coffre sans clé.
Le tout sous prétexte de lutter contre les fraudeurs high-tech qui blanchissent des millions avec des visages générés par IA. Résultat : tout le monde paie le prix fort, surtout les petits comptes et les expatriés, contraints de rappliquer en personne pour sourire à une caméra.
Et l’Europe dans tout ça ?
Rassurez-vous : ce scénario dystopique ne s’arrêtera pas aux frontières du Vietnam. L’Union européenne rêve déjà de son identité numérique européennee. Aujourd’hui, on vous vend ça comme un « confort » : un seul mot de passe pour tout, de vos impôts à vos ordonnances. Demain ? Reconnaissance faciale pour acheter une baguette ou retirer 20 € à un distributeur.
On rigole, mais avouez que les guichets de la Poste avec scan biométrique et QR code obligatoire, ça sent déjà le croissant rassis.
Bitcoin, l’électron libre qui dérange
Pendant que les Vietnamiens se retrouvent prisonniers de leur propre argent, certains rappellent que Bitcoin ne demande ni selfie, ni empreinte, ni iris. Tant que vous gérez vos clés, personne ne peut geler vos fonds du jour au lendemain. Mais bien sûr, encore faut-il avoir le courage de sécuriser ses cryptos soi-même… et ça, ce n’est pas un bouton « SUIVANT → ACCEPTER ».
Moralité
Le Vietnam teste en live ce que Bruxelles fantasme en PowerPoint. L’identité numérique, c’est comme un virus : ça commence loin, ça a l’air exotique… et un jour, vous vous réveillez avec un pass biométrique pour acheter vos tomates au marché.