Ah, quelle surprise ! Sébastien Lecornu, le Premier ministre en promo, vient d’annoncer la suspension de la réforme des retraites jusqu’en 2027. Pas son abrogation, hein, ne rêvez pas — juste une pause stratégique, histoire de ne pas se faire exploser par la gauche avant les présidentielles.
Bref : on ne recule pas pour mieux réfléchir, mais pour mieux revenir en douce.
La pièce de théâtre continue
Le PS crie victoire, l’air grave et satisfait, comme un pyromane qui souffle sur les braises qu’il a lui-même allumées. “Nous avons obtenu un geste fort”, disent-ils, le cœur sur la main et la main dans la tambouille politique.
Mais en réalité, ce “geste fort”, c’est juste un gros coup de peinture sur une bombe à retardement. Lecornu ne veut pas d’un nouveau psychodrame parlementaire — ni d’une censure socialiste qui mettrait fin à sa promo avant Noël.
La réforme n’est pas morte, elle sommeille
Et voilà le vrai scandale : la loi n’est pas abrogée. Elle dort. Comme un monstre sous le lit, prête à ressortir après les élections, quand tout le monde aura baissé la garde… ou jusqu’au prochain remaniement.
Cette suspension, c’est un peu comme dire “je ne te trompe plus… jusqu’à samedi soir”. Une arnaque sentimentale version politique.
Traître un jour…
Ce gouvernement joue la montre, le PS joue les sauveurs, et les Français, eux, jouent les dindons.
La vérité ? Tout ce petit monde pense déjà à 2027. Lecornu garde le couvercle fermé, les socialistes se rachètent une conscience, et le peuple continue de payer l’addition.