Ah, l’obligation vaccinale… Ce phénix administratif qui renaît toujours de ses cendres, même quand le Parlement lui dit clairement : « Non merci, on a déjà donné. »
Mais voilà que l’article 20, cette petite ligne sournoise, silencieuse et très commode, refait surface dans le texte transmis au Sénat. (source : Le monde) Oui, oui : l’obligation vaccinale pour les soignants et les résidents d’Ehpad revient comme si personne n’avait rien vu. Magie ou machination ? Chez Madame-Raleuse.com, on appelle ça par son nom : un retour en douce.
On croyait l’affaire enterrée… mais on avait oublié qu’en politique, rien ne meurt jamais vraiment
L’Assemblée nationale avait rejeté la mesure. Clap de fin ?
Ahahah.
Jolie blague.
Le gouvernement a donc glissé la chose dans le texte transmis au Sénat, façon « Oh ça va, personne ne lit les annexes de l’article 20, chill. »
Résultat : les soignants vont encore passer pour des coupables par défaut.
Les résidents d’Ehpad, eux, n’avaient rien demandé mais deviennent les figurants d’un remake politique qui ressemble beaucoup à un déjà-vu post-pandémique.
L’article 20 : ce ninja législatif qui surgit quand on s’y attend le moins
Il faut le reconnaître : notre gouvernement a une passion, que dis-je, un fétichisme, pour les obligations surprise.
On dirait presque un abonnement :
- Mois 1 : On supprime l’obligation vaccinale.
- Mois 2 : On hésite.
- Mois 3 : On la remet pour « protéger ».
- Mois 4 : Encore un vote, encore un rejet.
- Mois 5 : Surprise, elle revient dans l’article 20 !
On a vu des boomerangs moins tenaces.
Et après on s’étonne que les citoyens ne fassent plus confiance
Quel est le message ici ?
Qu’un vote ne sert à rien ?
Que l’Assemblée dit « non » et que le gouvernement répond « lol » ?
Ou qu’on peut vous imposer quelque chose tant que personne ne regarde ?
Mystère.
Ce qui est sûr, c’est que le lien avec la démocratie devient aussi solide qu’un test antigénique de supermarché.
Les soignants : encore les dindons de la farce
Déjà qu’ils manquent de bras, voilà qu’on leur remet une obligation sur le dos.
Parce que oui :
Si l’objectif était vraiment de protéger les personnes âgées… peut-être qu’on pourrait commencer par arrêter de fermer des lits d’hôpital, non ?
Mais non : on préfère sanctionner ceux qui sont encore là, malgré tout.
Bravo, vraiment.
Gestion de crise niveau Pokémon.
Les résidents d’Ehpad : liberté conditionnelle, saison 3
Ces personnes vulnérables ont déjà connu :
- l’isolement,
- les restrictions,
- les visites annulées,
- le masque en continu,
- les repas en chambre,
- les décisions prises à leur place.
Et maintenant, on leur impose encore une injection obligatoire.
À ce stade, ce n’est plus de la protection : c’est un téléfilm de M6 en boucle, avec exactement la même intrigue depuis 2020.
Mais chut… pas de vague, l’article 20 passe crème
Comme d’habitude :
Un joli texte, quelques éléments rassurants, et hop, l’obligation se glisse dans un alinéa que seuls les insomniaques repéreront.
On en est là :
La politique sanitaire version DLC payant, que personne n’a demandé, et qui s’installe quand même dans votre console.
