Procès Le Scouarnec : 299 victimes, 3 dates, 0 réveil collectif — les militants font le boulot que la République évite

Parce qu’à force de laisser les enfants seuls, ce sont les survivants qui finissent par coller les affiches.

Ils étaient là. Malgré la pluie, les regards fuyants, l’indifférence des passants et l’oubli des médias.
Lundi 19 mai, samedi 24 mai, mercredi 28 mai 2025 : trois dates, trois actions, trois uppercuts contre une justice somnolente et une société sous Lexomil moral.

Lundi 19 mai — devant le tribunal, les survivants tiennent la ligne

Pas de drones, pas de caméras à 360°, pas de “breaking news”. Juste une inter-organisations, des pancartes, et des gens debout — vraiment debout — devant le tribunal, là où les grandes causes nationales sont en général… absentes.


Pendant que certains choisissent le confort des plateaux télé, les victimes et leurs soutiens choisissent le trottoir. Pas pour manifester : pour rappeler. Que les 299 enfants ne sont pas des statistiques, mais 299 vies fracturées — sans même compter la cinquantaine d’oubliés, rayés par la prescription.

Samedi 24 mai — l’ombre du silence et la lumière des courageux

Le week-end aurait pu être celui d’une nation en deuil collectif. Spoiler : non.

Mais eux, les survivants, eux étaient là. Encore. Toujours.
Pas pour crier. Pour exister. Et ça, c’est déjà une forme de révolution.

Mercredi 28 mai — 100 mètres de mémoire. 299 affiches. Et pas une seule dans les JT.

Ils ont marché. Du tribunal jusqu’à la salle de déport.
100 mètres de cordon humain, 299 affiches alignées. Un geste. Un symbole. Un hurlement en silence.

Des journalistes ont suivi. Pas beaucoup. Mais assez pour capturer ce que le parquet, lui, préfère enterrer : la persistance de ceux qui refusent l’amnésie.

🖤 299 enfants oubliés. 299 affiches collées.
Pendant que les institutions passent à autre chose, eux collent l’Histoire sur les murs.

Où était l’État ? À sa place : ailleurs.

Pas de ministre. Pas de tweet d’indignation. Pas de cellule de crise.
Juste une justice sans rétention, un procès sans onde de choc, une France sans miroir.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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