Ah, la République exemplaire. Celle qui brandit l’État de droit tout en lui tordant les poignets dans l’arrière-salle d’un conseil municipal. Celle qui promet le soutien aux victimes… à condition qu’elles soient muettes, précaires, ou déjà mortes. Bienvenue dans la France des protections fonctionnelles à géométrie variable : quand t’es élu et accusé de viol, c’est open bar sur le budget communal ; quand t’es victime, t’as le droit… de fermer ta gueule.
La « protection fonctionnelle » : ce joker magique de l’impunité dorée
On l’appelle protection fonctionnelle. Un doux euphémisme administratif pour dire : “On va te payer l’avocat, coco, même si t’es accusé de faits aussi sordides qu’un épisode de ‘Crimes’ sur NRJ12.” Selon Anticor, c’est exactement ce qu’il se passe pour un maire mis en examen pour viol. Deux agentes territoriales l’accusent, mais lui, peinard : sa défense est financée par la collectivité. Les plaignantes ? Démerdez-vous.
Et pendant ce temps, les contribuables, eux, sponsorisent à l’insu de leur plein gré une plaidoirie en robe noire pour protéger un élu en costume douteux. Mais rassurez-vous, tout est légal. Le viol peut-être pas, mais le chèque, oui.
Pas un cas isolé, mais un modèle bien rôdé
Ce cas n’est pas une erreur, c’est un système. Un modèle d’organisation basé sur un principe simple : “Si t’as le pouvoir, t’as le chéquier.” On retrouve la même logique dans les frais d’avocats d’élus accusés de harcèlement, de détournements ou de tripotages de collègues : ils s’offrent la meilleure défense que l’argent public puisse acheter. Pas un sou pour les victimes. Pas même un mot. Un silence bétonné à la bétonnière du mépris.
Dans n’importe quelle entreprise privée, un dirigeant accusé de viol par deux salariées serait suspendu, sous enquête, avec cellule de soutien psychologique activée en 48h. En mairie ? On signe les bons de commande pour Maître Expensif. Et on laisse les plaignantes pleurer seules dans leur coin en espérant ne pas être mutées à la déchèterie.
La démocratie municipale ou le club Med des indécences impunies
Qu’on se comprenne : la présomption d’innocence, oui. Mais le favoritisme légal déguisé en neutralité, non. Car lorsque le système protège celui qui est accusé, et abandonne celles qui accusent, il ne s’agit plus de justice, mais d’un abus de pouvoir institutionnalisé.
Et le pire dans tout ça ? Ce n’est pas l’existence de la protection fonctionnelle. C’est son application inéquitable. Une justice à deux vitesses, sponsorisée par vos impôts, pour une République à double discours. D’un côté la tolérance zéro, de l’autre les tolérances bien planquées derrière les rideaux des hôtels de ville.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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Ces femmes n’ont-elles pas un mari, un frère, un père pour apprendre à compter à ceux qui leur ont gravement manqué de respect ?