Avis aux nostalgiques de la bonne vieille corde à linge : suspendre vos draps au soleil serait désormais un danger sanitaire. Oui, en 2025, même le linge frais devient une menace. Prochaine étape : interdire les fenêtres ouvertes et le chant des oiseaux, trop allergènes.
Alors que la chaleur revient et que les sèche-linges font une pause bien méritée, voilà que le séchage en plein air est placé sur la liste des comportements à haut risque. La raison ? Le pollen. Ce traître microscopique qui s’infiltre partout, y compris dans vos draps propres. (source : Maison & Travaux)
Le linge, nouvelle éponge à allergènes
Selon une ribambelle d’experts (toujours disponibles pour gâcher votre été), étendre du linge dehors équivaut à offrir un spa 5 étoiles aux particules allergènes. Les serviettes et les draps, surtout, captureraient le pollen comme un grattoir à moustiques en pleine jungle amazonienne.
Résultat : vous vous endormez avec la sensation douce du coton… et vous vous réveillez avec la gorge qui gratte, les yeux gonflés et un nez qui coule comme les finances publiques du Frankistan. Le tout, grâce à un simple t-shirt séché en terrasse. Ah, le progrès scientifique.
Une allergie nommée progrès
Il faut dire qu’on cumule : printemps précoce, automne qui joue les prolongations, pollution qui dope le pollen, et hop, nous voilà avec un cocktail explosif pour nos bronches. Selon les chiffres, un Français sur trois serait concerné par les allergies respiratoires. Et si vous ne l’êtes pas encore, rassurez-vous : on va vous trouver autre chose à redouter.
Déborah Grayson, experte en allergies (et visiblement en plaisir coupable), résume la situation dans The Sun : « Le linge devient un filet à pollen ». La prochaine fois qu’on tendra un drap au soleil, faudra peut-être l’asperger de gel hydroalcoolique et l’emmitoufler dans un masque FFP2.
On fait quoi, alors ? On sèche où ?
Dans le placard ? Au micro-ondes ? Sur les genoux de votre chat ? À ce rythme, on va bientôt vous recommander de porter des combinaisons hermétiques juste pour faire sécher vos chaussettes. Ou mieux : acheter un sèche-linge connecté qui détecte les pics de pollen, le CO2, les émissions de Macron et les vagues de wokisme atmosphérique.
Parce qu’évidemment, c’est à vous de vous adapter, pas au monde de devenir vivable. Et tant pis si le bon sens crève sous les injonctions sanitaires.
Conclusion qui gratte là où ça fait mal
Alors, sécher ou pas sécher ? Telle est la question. Dans le doute, faites-le dehors, mais râlez en même temps. Râler, c’est bon pour les voies respiratoires. Et ça, aucune étude ne le contredit (encore).
Un Français sur 3 souffre d’allergie respiratoire, faut-il en déduire, d’une part, qu’un Français sur trois sèche son linge à l’extérieur , d’autre part qu’il y a 50 ans tout le monde était allergique vu que tout le monde séchait le linge à l’extérieur ?