Quand Thierry Breton et Elon Musk se clashent, la Commission Européenne préfère faire une danse du ventre pour éviter les ennuis. Découvrez comment Bruxelles a pris ses distances après une intervention mouvementée. Madame-Raleuse.com vous plonge dans le feuilleton entre le commissaire européen et le patron de X/Twitter. (source : Le JDD)
La Commission européenne et Thierry Breton : une séparation inattendue
La Commission européenne, manifestement en quête de tranquillité, a décidé de se dissocier de Thierry Breton après sa dernière prise de position face à Elon Musk. Le 13 août, la Commission a brusquement pris ses distances avec l’avertissement de Breton, le commissaire chargé du marché intérieur et du numérique, adressé à X/Twitter avant la diffusion de l’interview entre Musk et Donald Trump. Ah, le timing parfait pour se retrouver sous les feux de la rampe !
Le lundi 12 août, notre cher Thierry avait gentiment rappelé à Elon Musk ses obligations de modération pour éviter la « propagation de contenus dangereux », faisant référence à la législation européenne sur les services numériques, le Digital Services Act (DSA). Oui, ce même DSA qui, selon Thierry, s’applique même aux utilisateurs de X, et accessoirement au grand Elon Musk lui-même.
La réaction d’Elon Musk et le désaveu de Bruxelles
Mais Elon, fidèle à sa réputation de provocateur, a répliqué avec un mème plein de tendresse, emprunté à « Tonnerre sous les tropiques », où Tom Cruise lance une réplique colorée : « Tout d’abord, faites un grand pas en arrière et baisez littéralement votre propre visage ! » Le milliardaire a ajouté, avec une ironie digne d’un prix Nobel, qu’il n’oserait « JAMAIS » publier quelque chose d’aussi « grossier et irresponsable ». Ah, la classe !
Le mercredi suivant, la Commission européenne, dans un élan de décrochage spectaculaire, a publié un communiqué affirmant que la lettre de Thierry Breton n’avait pas été « coordonnée ni convenue » avec Ursula von der Leyen ou les autres membres de la Commission. Oui, le désaveu public à Bruxelles est aussi rare qu’un unicorn, mais apparemment, il fallait éviter de se mouiller dans la campagne présidentielle américaine.
Les autorités européennes semblent vouloir éviter d’apparaître comme des acteurs du théâtre politique américain. Thierry Breton avait eu la brillante idée de déclarer que la Commission surveillerait les contenus « incitant à la violence, à la haine ou au racisme » dans les « débats et interviews électoraux ». Une référence discrète à l’entretien entre Musk et Trump.
En résumé, après une enquête lancée en décembre dernier sur X pour ses carences en matière de modération, la Commission a gentiment rappelé à X son devoir de conformité avec la législation européenne, tout en assurant que la lettre de Thierry Breton n’avait aucune intention de se mêler des élections américaines. Parce que, bien sûr, l’Union européenne ne se mêle jamais de la politique américaine.
Citation de Madame-Raleuse.com
Quand l’UE se lave les mains, Elon Musk s’en moque avec un mème.
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