L’Union européenne redéfinit les dépenses de défense : quand la compta de guerre devient créative

Par Madame-Raleuse.com – parce que dans le budget, il y a toujours une ligne pour les absurdités

En pleine montée d’adrénaline préélectorale et post-Trump-anxieuse, Bruxelles se découvre une âme de stratège militaire… et surtout de comptable inspiré. Fini les règles strictes ! L’UE revoit à la hâte ce qu’elle considère comme des « dépenses de défense« . Traduction : quand il faut trouver des centaines de milliards d’euros, on élargit les cases Excel et on appelle ça une stratégie. (source : reuters)

Bienvenue dans l’Union Défensive Créative.

« Défense », ce mot magique qui fait sauter les règles budgétaires

Jusqu’à maintenant, pour Bruxelles, la défense c’était simple : chars, avions, canons, point barre. Mais là, urgence oblige, on ajoute au menu :

  • la construction d’usines de munitions (qui hier encore étaient des dépenses de « BTP »)
  • les routes pour les tanks (non, pas pour les touristes)
  • les drones, les radars, les abris anti-nucléaires et peut-être bientôt… les gilets tricotés pour soldats frileux.

Et tout cela, hors plafond de déficit pendant 4 ans. Voilà comment on transforme un gouffre budgétaire en vertu patriotique.

Quand la guerre devient une opportunité comptable

La guerre, ou du moins la préparation à la guerre, est donc devenue le seul investissement vraiment rentable pour échapper aux contraintes budgétaires de l’UE. Besoin de relancer la machine économique ? Facile : appelez ça “défense” et regardez la BCE faire la ola.

Mais attention, pas touche aux migrants ! L’Italie voulait inclure les dépenses liées à la gestion migratoire dans les dépenses de défense. Réponse de Bruxelles : « Non, désolé, les bateaux de la marine qui patrouillent, ce n’est pas assez belliqueux ».
Quant à l’Espagne qui espérait caser le climat dans le budget militaire… LOL, dirait Ursula.

Une ligne de chars, une colonne de chiffres

Et tout cela pourquoi ? Pour atteindre les fameux 2% du PIB que l’OTAN exige, en mode : “regardez, nous aussi on est musclés !” Quitte à bricoler les chiffres, à redéfinir la défense comme une liste de courses où l’on glisse tout ce qui peut vaguement faire peur ou faire « militaire ».

Ordinateurs pour éviter les cyberattaques ? Validé.
Formation des pilotes de tanks ? Toujours pas.
Plafond renforcé pour passer un Rafale ? On y pense.

L’Europe de la paix… version offensive

On nous avait vendu l’Union comme un rempart contre la guerre. Aujourd’hui, c’est en jouant les généraux budgétaires qu’on maintient l’unité du bloc, tout en s’équipant façon guerre froide 2.0.
Un seul problème : quand on joue à la guerre sur papier, la réalité finit toujours par réclamer l’addition… en chair et en dettes.

En résumé :

L’Union européenne, incapable de s’entendre sur des sujets majeurs comme l’énergie ou la fiscalité, trouve soudain une entente magique… pour redéfinir la défense. À croire que la paix, ça coûte trop cher. Mieux vaut préparer la guerre, c’est exonéré.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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