Ah, Yaël Braun-Pivet. Officiellement, elle n’était pas candidate à Matignon. Officieusement, elle était déjà assise sur le perchoir, prête à troquer la présidence de l’Assemblée pour la moquette de Matignon. Une vraie démonstration de poule position : « je ne rechigne jamais », répètait-t-elle comme un mantra, entre deux pirouettes lexicales. Dommage pour elle Lecronu a pris la place de Premier Ministre.
La fausse modestie en mode répétition générale
À écouter Braun-Pivet, tout est clair :
- « Je ne suis pas candidate. » (sauf si Macron appelle, bien sûr)
- « Je ne rechigne pas. » (traduction : j’attends mon taxi pour Matignon)
- « L’hôtel de Lassay est confortable mais je ne suis pas une ‘assise’. » (pardon ? même les dicos renoncent à traduire).
Bref, sous couvert de responsabilité, elle envoie surtout un CV bien repassé au Président.
Macron cherchait un 7ᵉ Premier ministre… et trouvait une volontaire
Après avoir éjecté six Premiers ministres en huit ans, Macron s’apprêtait à nommer son 7ᵉ. Et voilà Braun-Pivet qui lèva la main : « Moi, moi, moi ! ».
On se serait cru dans une classe de maternelle où chacun veut être chef de rang. À ceci près que là, il s’agissait de s’asseoir sur le siège éjectable de Matignon.
Après tout, celle qui a déjà demandé aux CRS de surveiller ses poules peut bien rêver de Matignon : la basse-cour n’est jamais loin du pouvoir.
🔴🇫🇷 ALERTE INFO | Yaël Braun Pivet se dit prête pour Matignon : "S'il fallait assumer cette mission là, je ne rechignerais pas.".
— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) September 9, 2025
Elle se pense être en 🐔 poule position.pic.twitter.com/45tbG6xOSL
Les Français ? Ah oui, au passage…
Évidemment, l’argument ultime : « Je suis disponible pour servir mon pays, dans l’intérêt de la France ». Parce qu’on ne va pas dire franchement : « J’ai envie de ma photo dans tous les journaux ». Non, on maquille ça en abnégation patriotique.
C’est beau comme un devoir de rédac de CM2 : « Ce que je ferai si j’étais Premier ministre. »