Madame-Raleuse.com revient sur un scandale qui fait grincer des dents : McKinsey, le cabinet de conseil favori de l’Élysée, a joué un rôle clé (et coûteux) dans la campagne vaccinale. Des millions d’euros plus tard, où est le retour sur investissement pour les citoyens ?
Covid-19 : Quand McKinsey fait ses courses avec votre argent (et le sourire du gouvernement)
Ah, McKinsey. Le mystérieux cabinet qui, tel un gourou moderne, murmure des vérités stratégiques à l’oreille d’Emmanuel Macron tout en vous vidant gentiment les poches. Parce qu’après tout, pourquoi confier la logistique de la vaccination à votre ministère de la Santé (vous savez, celui qui est supposé gérer ça depuis 1945), quand vous pouvez payer une firme américaine plusieurs millions d’euros par mois pour faire le boulot ?
La Firme : ni vue, ni connue, mais bien payée
Surnommée « la Firme » (rien que ça), McKinsey, c’est un peu comme cet ami snob qui ne vous donne jamais de nouvelles mais débarque toujours quand il y a un repas gratuit. Implantée en France depuis 1964, la société adore deux choses : les chiffres d’affaires mirobolants (8,3 milliards d’euros en 2019, rien que ça) et les boîtes aux lettres au Delaware pour éviter les impôts. Oui, McKinsey paye généreusement 175 dollars d’impôts par an aux États-Unis. La classe mondiale. (source : France Info)
Mais ne vous inquiétez pas, McKinsey assure qu’en France, elle respecte « l’ensemble des règles fiscales et sociales ». Traduction : « On paie les charges, mais pas plus. Vous ne croyez quand même pas qu’on va vous offrir un café ? »
Des liens (très) étroits avec Emmanuel Macron
Et si vous vous demandiez pourquoi ce cabinet semble avoir la clé de la maison Élysée, la réponse est simple : Emmanuel Macron les connaît depuis 2007, quand il jouait encore au jeune énarque prometteur. Depuis, c’est la bromance parfaite. Entre diners mondains et commissions d’experts, McKinsey et Macron, c’est un peu comme les deux meilleurs élèves de la classe qui se passent des antisèches pour briller devant tout le monde.
Et pour coordonner tout ça, qui d’autre que Thierry Cazenave, un copain de longue date nommé à la Direction interministérielle à la transformation publique (DITP) ? Cette entité, qui dispose d’un joli budget de 100 millions d’euros, a déjà versé plus de 30 millions aux consultants. À ce prix-là, j’espère qu’ils fournissent au moins les PowerPoint en couleur.
Vacciner, c’est cher, mais ça rapporte (à McKinsey)
Pour la campagne de vaccination, McKinsey a donc été recruté pour « le cadrage logistique, le benchmarking et la coordination opérationnelle ». Vous ne comprenez pas ce que ça veut dire ? Ne vous inquiétez pas, personne ne sait vraiment. Mais ce jargon permet de justifier des factures de 2 millions d’euros par mois. Rien que pour McKinsey. Ajoutez à cela Accenture, Deloitte et compagnie, et on dépasse allègrement les budgets des hôpitaux publics qui, eux, se débrouillent avec des bouts de ficelle.
Mais ne soyez pas mesquins. Après tout, Gabriel Attal vous l’a dit : « C’est tout à fait classique. » C’est sûr, quand vous avez une fuite dans votre salle de bain, vous appelez bien un plombier américain à 10 000 euros l’heure, non ?
Quand l’État en perd son latin (et ses compétences)
Au ministère de la Santé, certains se souviennent avec nostalgie de 2010, lors de la grippe H1N1, où tout avait été géré en interne. Mais aujourd’hui, tout semble trop compliqué pour nos fonctionnaires. Entre les burnouts et l’effet de panique, le gouvernement a préféré sous-traiter à des cabinets privés. « On n’a pas les compétences en interne », disent-ils. Ce qui est rassurant pour un pays qui se vante de son administration de haut vol.
McKinsey, ou l’art d’être partout gratuitement (ou presque)
Enfin, ne soyons pas trop durs. McKinsey ne fait pas que facturer. Ils offrent aussi des missions « pro bono » (gratuites). Par exemple, ils ont aidé à organiser le sommet « Tech for Good« . Gratuitement, bien sûr. Parce qu’il n’y a pas meilleure publicité que d’apparaître dans les petits papiers de la présidence. Entre « missions gratuites » et gros chèques pour d’autres projets, McKinsey sait où se placer.
Et nous, on paie la note
En résumé, McKinsey, c’est comme ce couteau suisse super cher qu’on achète sur un coup de tête, mais qui finit par rouiller dans un tiroir. Sauf qu’ici, ce sont vos impôts qui financent la farce. Alors la prochaine fois qu’on vous parle d’austérité budgétaire, rappelez-vous que certains n’ont pas vraiment le même dictionnaire que vous.
Citation de Madame-Raleuse.com
Vaccination Covid : une stratégie à plusieurs millions, mais pour qui vraiment ?
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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