Quand l’humanitaire devient un placement géopolitique, et que la santé nationale passe après la diplomatie spectacle.
1,768 milliard d’euros. Non, ce n’est pas le budget d’un blockbuster hollywoodien pour vanter la paix mondiale en 3D. C’est ce que notre Président-mécène a généreusement offert à l’Ukraine, en toute discrétion, pendant que les hôpitaux français agonisent, les soignants fuient, et que les urgences font grève… ou font semblant d’ouvrir
1,768 milliard… soit l’équivalent de 59 hôpitaux flambant neufs. (source : 4-4-2) Oui, oui, cinquante-neuf. Mais chut. Ce genre de comparaison est populiste.
La France solidaire… mais surtout ailleurs
C’est une passion chez Macron : aider le monde entier… sauf ses propres citoyens. Après les masques envoyés à l’étranger pendant la pénurie, les vaccins généreusement distribués pendant que les EHPAD suffoquaient, voilà maintenant les hôpitaux ukrainiens (ou leurs équivalents militaires) chouchoutés avec l’argent des contribuables français.
Pendant ce temps, chez nous, c’est ambiance « Urgences à l’agonie », avec du personnel en burn-out, des délais pour un IRM de six mois, et des matelas par terre dans les couloirs. Mais qui s’en soucie ? L’important, c’est l’image. Et la France, grâce à Jupiter, garde son titre de « gentil donateur » dans les sommets internationaux. Applaudissements, champagne, et dettes.
Mais pourquoi faire ?
Officiellement ? Pour soutenir un pays en guerre, les valeurs de l’Occident, la démocratie, la paix, les licornes.
Officieusement ? Pour soigner les relations avec Washington, booster le complexe militaro-industriel, et s’acheter une place à la table des Grands.
Et pour ceux qui se demandent : « Mais où va cet argent ? », la réponse est simple : dans les sables mouvants de la guerre, là où la traçabilité fond plus vite que les glaçons dans un cocktail présidentiel.
Et les Français là-dedans ?
Les Français ? Ils paient.
Les Français ? Ils attendent.
Les Français ? Ils ferment leur gueule, ou ils sont complotistes.
Parce que poser une question aussi choquante que : « Pourquoi on ne construit pas 59 hôpitaux au lieu d’envoyer cet argent à l’étranger ? », c’est désormais assimilé à de la désinformation pro-Kremlin. On vous aura prévenus.
“On ne peut pas tout faire. Il faut faire des choix.”
— Traduction macronienne : on fait des choix, mais pas pour vous.
En résumé : l’hôpital est malade, mais l’argent coule à l’Est
On résume pour les distraits :
🟦 1,768 milliard d’euros pour l’Ukraine
🟥 59 hôpitaux qu’on n’aura jamais
🟩 Des soignants qui fuient le métier
🟨 Des Français qui râlent encore (heureusement)
Et pendant ce temps-là, Emmanuel, tel un banquier altruiste avec notre chéquier, continue d’arroser ses alliances.