Bienvenue en France, ce charmant pays où un simple clic sur Airbnb peut transformer votre paisible résidence secondaire en squat de luxe, et votre vie en marathon judiciaire. Parce que, soyons honnêtes, pourquoi se donner la peine de forcer une serrure quand il suffit de réserver comme un touriste pour obtenir un séjour gratuit illimité aux frais du propriétaire ?
Ah, la modernité… Elle nous vend des locations “courte durée” et nous livre des “occupations à perpétuité”.
Le manuel du squatteur 2.0 (fourni gracieusement par la loi)
Étape 1 : Réserver sur Airbnb.
Étape 2 : Déposer vos valises, changer la serrure, mettre le compteur électrique à votre nom (c’est plus cosy avec la lumière).
Étape 3 : Regarder le propriétaire s’énerver, impuissant, car votre entrée fut “en toute légalité” — du moins aux yeux d’une loi qui a l’art de confondre victime et coupable.
Et là, surprise ! La loi “anti-squat” de 2023 ne s’applique pas, puisque vous avez eu le bon goût d’arriver par la grande porte avec un sourire et une réservation confirmée. Résultat : procédure longue, coûteuse et juridiquement kafkaïenne.
La recette miracle pour expulser ?
On vous la donne : il n’y en a pas. Enfin si… mais il faut du temps, de l’argent et une patience de moine bouddhiste.
Les avocats, eux, proposent un contrat signé pour accélérer le référé. Mais en attendant, votre “location saisonnière” se transforme en “résidence principale” pour squatteur malin.
Et surtout, n’ayez pas l’audace de récupérer votre bien vous-même : en France, c’est le meilleur moyen de finir avec trois ans de prison et 30 000 € d’amende pour violation de domicile… du squatteur. Oui, on en est là.
Bref, merci à cette magnifique faille juridique qui fait d’Airbnb un distributeur automatique de logements gratuits pour escrocs modernes. À ce rythme, bientôt, réserver un logement pour les vacances nécessitera plus de garanties que demander un prêt immobilier.