Chez Amazon, le futur du travail a enfin trouvé sa définition : moins d’humains, plus de bras mécaniques.
Selon des documents internes révélés par le New York Times, le géant du e-commerce prépare une automatisation massive de ses entrepôts — à hauteur de 75 % de ses opérations. (source : Futura sciences)
Autrement dit : les robots ne livrent pas encore les cadeaux de Noël, mais ils emballeront bientôt vos illusions professionnelles.
600 000 emplois en voie de disparition… et un joli mot pour adoucir la casse
Pas de panique, Amazon ne “remplace” pas ses employés. Non, non, il “modernise ses processus”.
Traduction : 600 000 postes supprimés, mais avec le sourire et un storytelling à base de “cobots” (collaborative robots, pour les intimes).
Car dire “robot”, ça fait froid dans le dos. Dire “cobot”, ça sent la synergie, le futur et la start-up nation sous stéroïdes.
Grâce à cette opération de haute voltige lexicale, Amazon espère économiser 30 % sur chaque article préparé.
Et tant pis si, pour certains, “optimiser la productivité” ressemble vaguement à “débrancher des humains”.
“Cobotisation” de masse, mais communication douce
Conscient que “remplacer des salariés par des robots” sonne à peu près aussi chaleureux qu’un entrepôt vide à Noël, Amazon soigne sa communication.
Les documents évoquent une stratégie pour “changer de langage” :
- Ne plus dire “intelligence artificielle” mais “technologie avancée” (ça rassure Mamie).
- Ne plus dire “automatisation”, mais “collaboration homme-machine”.
- Et pourquoi pas bientôt : ne plus dire “licenciement”, mais “transition humaine stratégique”.
Cerise sur le robot : la firme prévoit de participer à des événements communautaires et de distribuer des jouets.
Sans doute pour que les enfants qui ne trouveront plus leurs parents à la maison aient au moins un cadeau au pied du sapin.
Amazon promet d’embaucher… pour Noël
La porte-parole du groupe a tenté de calmer les inquiétudes : “Nous allons embaucher 250 000 personnes pour les fêtes.”
Mais sans préciser si ces postes sont temporaires ou simplement en sursis avant la prochaine mise à jour logicielle.
Pendant ce temps, les robots, eux, n’ont pas besoin de congés payés, de pauses café ni de syndicats.
Le progrès, c’est quand la productivité monte… pendant que la chair sort par la petite porte.
Conclusion : bienvenue chez Robo-zon Prime
L’entreprise qui livrait “tout, en un clic” livrera bientôt le futur du travail, en kit et sans garantie de rappel humain.
Dans quelques années, il restera peut-être un seul employé : celui chargé de redémarrer les robots quand ils bugueront à cause d’un Black Friday trop intense.
Mais attention, Amazon l’appellera sûrement “technicien de collaboration automatisée avancée”.
