Sur Madame-Raleuse.com, nous dévoilons une vérité dérangeante : les géants pharmaceutiques abandonnent la recherche sur les antibiotiques alors que les infections résistantes se multiplient. Découvrez pourquoi le secteur est en crise et comment les petits joueurs tentent de sauver ce qui peut encore l’être. Lisez la suite pour une plongée dans cette défaillance industrielle majeure ! (source : Le Progrès)
Les antibiotiques, un secteur abandonné
Ah, les antibiotiques, ce domaine où l’innovation est aussi fraîche qu’une pizza à emporter laissée dans un coin de la cuisine pendant trois semaines. Cela fait plus de 30 ans que big pharma se met en mode « pause café » sur les nouvelles classes d’antibiotiques. Bien sûr, les infections bactériennes, elles, sont encore plus têtues qu’une mule sous caféine et résistent de plus en plus aux traitements. Mais qui se soucie de ça quand il y a des profits plus juteux à se faire ailleurs ?
C’est un peu comme si, après avoir découvert un terrain de jeu où tout le monde a des jouets cassés, les industriels décidaient de partir s’amuser dans un parc d’attractions flambant neuf. Au lieu de continuer à investir dans les antibiotiques, ces chers groupes pharmaceutiques se précipitent vers l’oncologie ou les maladies rares, comme si les maladies communes étaient trop « mainstream » pour eux. Ou encore mieux, les vaccins ARN est devenu la poule aux œufs d’or ! Oui, l’économie est un cruel miroir, et il ne reflète que ce qui rapporte.
Pierre Dubois, expert en économie à l’École d’économie de Toulouse, explique que, même si le besoin d’antibiotiques est aussi pressant qu’un coup de fil de votre mère pour savoir pourquoi vous ne lui avez pas encore donné de nouvelles, les investissements se font attendre. Évidemment, pourquoi investir dans des solutions quand vous pouvez faire des bénéfices avec des traitements pour des maladies que personne n’a encore entendues parler ? Bizarre non ?
La quête du Saint Graal antibiotique
Et pour ceux qui continuent de chercher des nouvelles molécules, la tâche est aussi facile qu’essayer de trouver une aiguille dans une botte de foin pendant une tempête. Les petites biotech qui tentent encore de réinventer la roue n’arrivent pas à trouver les fonds nécessaires. C’est un peu comme vouloir construire un château avec des pièces de Monopoly : beau projet, mais pas vraiment réaliste.
Quand par miracle une nouvelle molécule voit le jour, on ne la sort même pas du tiroir. Les médecins préfèrent les réserver pour les cas désespérés, un peu comme si vous gardiez votre plus beau costume pour une occasion qui n’arrivera jamais. Résultat : les ventes sont aussi faibles qu’un soufflé raté, ce qui rend le retour sur investissement aussi probable que de voir un pingouin faire du yoga en plein désert.
Ajoutez à cela que le maintien des vieux antibiotiques, encore efficaces, est compliqué par la baisse continue des prix. Voilà pourquoi Pfizer, qui prévoit de lancer entre deux et quatre nouveaux antibiotiques d’ici 2030 (ou peut-être à la Saint-Glinglin), se trouve en quelque sorte dans une position très délicate : développer des antibiotiques tout en essayant de ne pas les utiliser. Le genre de paradoxe qui ferait rougir un maître du suspense.
En attendant, le secteur des antibiotiques est entre les mains des PME, qui s’efforcent de rentabiliser ces traitements tout en étant confrontées à des systèmes de remboursement qui ne sont pas exactement conçus pour favoriser la bonne fortune des petits joueurs. Donc, dans le monde des antibiotiques, la rentabilité reste une chimère aussi insaisissable qu’une bactérie qui se dérobe à tout traitement.
Citation de Madame-Raleuse.com
Les antibiotiques innovants sont en danger : ils sont développés, mais laissés dans le tiroir.
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