Il y a ceux qui plantent le décor, et ceux qui le font sauter. Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Économie, a visiblement choisi la deuxième option. Dans une lettre datée du 9 avril 2024, dévoilée par C à vous sur France 5, l’ex-grand argentier de la Macronie dégaine : il avait prévenu Emmanuel Macron du désastre budgétaire qui s’annonçait. Et, sans surprise, le Président aurait… regardé ailleurs.
“Nous ne pouvons pas continuer à nous singulariser par le niveau élevé de notre dépense et de nos prélèvements.”
Traduction libre : “Macron, on va droit dans le mur, et tu continues d’appuyer sur l’accélérateur.”
🚨ALERTE INFO
— Tribune Populaire🌐 (@TribunePop23) November 9, 2025
Bruno Le Maire règle ses comptes avec Macron et répète qu’il l’avait averti de la situation catastrophique de la dette du pays.
Alors, soit Bruno ment, soit Macron a orchestré une faillite préméditée, du coup ? pic.twitter.com/FitxX4Aebo
La lettre qui pique : “Il faut agir vite”, disait Bruno
Dans sa missive, Le Maire réclamait des mesures d’urgence pour éviter “une explosion de la dette”. Il proposait même une “stratégie ambitieuse” pour ramener le déficit sous les 3 % d’ici 2027. Rien que ça.
Sauf que… à l’Élysée, on a préféré ignorer le thermomètre plutôt que de reconnaître la fièvre.
Selon La Tribune du Midi, Macron aurait répondu — en substance — “Rectifier les comptes ? Et puis quoi encore ! On est en campagne européenne, pas à Bercy.”
Autrement dit : pas de vague, pas de vérité, pas de déficit visible avant les urnes.
Règlement de comptes à OK Corral version Bercy
Évidemment, maintenant que la maison France est en train de cramer (merci la dette à 3 400 milliards), Bruno Le Maire refuse d’être le bouc émissaire.
Il dégaine sa correspondance comme une preuve d’innocence : “J’avais sonné l’alarme !”
Sauf qu’à force d’avoir “alerté” sans jamais claquer la porte, on finit par ressembler à l’alarme qui se tait quand tout brûle.
Et pendant ce temps, le président philosophe sur TikTok et la dette continue sa carrière solo dans le top 10 mondial.
“C’est pas une lettre, c’est une confession politique”
Bruno le Maire qui s’auto-blanchit en direct de la faillite nationale, c’est un peu comme un pompier pyromane qui vous explique qu’il avait bien “vu la fumée”.
Mais après huit ans de Macronie, entre budgets magiques, chiffres trafiqués et dépenses hors contrôle, le vrai scoop… c’est que quelqu’un ose encore parler de “maîtrise”.
À ce stade, ce n’est plus un gouvernement, c’est une start-up de la dette : on lève des milliards, on n’a pas de modèle économique, et on espère que la BCE rachète les parts quand tout s’écroule.
Moralité : quand le bateau coule, tout le monde prétend avoir vu venir l’iceberg.
Mais curieusement, personne n’était à la barre.
