Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Sexe anal : quand l’IFOP “découvre” que les hommes ont un anus — et qu’il faut absolument l’étudier (mais pourquoi ?)

l’IFOP, ce grand explorateur d’orifices nationaux

2025, année fabuleuse : on arrive enfin à un stade de civilisation où l’homme hétéro découvre qu’il possède… un point G. (source : Libération)
Pas un talent caché, pas une sensibilité émotionnelle, non.
Un point G prostatique.

Et comme on ne fait jamais les choses à moitié, l’IFOP, toujours partant pour des études qui sentent le sérieux, nous apprend que plus d’un homme sur deux a déjà tenté une stimulation anale.

Formidable.
Mais une question s’impose :
Qui, un jour, s’est levé en se disant : “Tiens, si on interrogeait 2 000 mecs sur leurs pratiques anales” ?

Bienvenue en France.

Pourquoi faire ce genre d’étude ? Sérieusement, pourquoi ?

Parce qu’il y a toujours une raison. Et souvent, ce n’est pas celle qu’on croit.

Hypothèse 1 : L’obsession française pour le classement

La France adore classer les gens :
– par revenus
– par opinions
– par régions
– par nombre de feuilles d’imposition
… alors évidemment, par orifice exploré, c’était la suite logique.

On finira peut-être avec un “Baromètre annuel du doigté national”.

Hypothèse 2 : préparer les futurs produits

Ne soyons pas naïfs.
Chaque étude IFOP finit toujours par servir quelqu’un :
– un industriel
– un lobby
– un marketeux en panne
– un fabricant de sextoys qui doit absolument présenter un “marché en croissance”.

Si demain un plug connecté s’appelle “G-Tech ProStat 3000”, tu sauras pourquoi.

Hypothèse 3 : occuper le peuple

Pendant que les gens débattent de l’anus hétérosexuel,
👀 personne ne regarde l’inflation,
👀 ni la dette,
👀 ni le prix des pâtes.

Le sexe anal, c’est le pain et le cirque de 2025. Sauf qu’il faut amener son propre lubrifiant.

Le nouvel horizon masculin : “vas-y, mets un doigt”

On nous explique donc que l’homme moderne explore.
Qu’il accepte enfin que son anus existe.
Qu’il découvre qu’on peut y trouver du plaisir.
Bravo, vraiment. Il n’était que temps.

L’étude dit aussi que 47 % des hommes se disent hétéros mais curieux.
Curieux de quoi ?
De ne pas mourir idiot ?
De prouver qu’ils ne sont pas coincés ?
De tester leur virilité en mode “crash-test intime” ?
Qui sait.

Les femmes, elles, stagnent dans les chiffres.
Normal :
elles ont déjà plein de trucs à gérer —
le trou du porte-monnaie, par exemple.

Le cul, c’est politique

L’étude insiste : se faire pénétrer, c’est remettre en question la virilité traditionnelle.
Oui.
Et aussi ses propres préjugés, son éducation, son image de soi.

Sauf que dans les faits…
Beaucoup explorent en cachette.
Parce que :
“Ça fait gay.”

La société a réussi à sexualiser un orifice.
Sincèrement, il n’y a que l’être humain pour transformer un tube digestif en drapeau identitaire.

Conclusion : tant qu’il faut une étude pour dire que les hommes ont un cul…

… c’est qu’on a encore beaucoup de chemin à faire.
L’IFOP peut bien publier autant de sondages qu’il veut, la libération sexuelle ne se mesure pas au pourcentage de messieurs qui ont testé un doigt.

Elle se mesure à cette seule question :
Pourquoi a-t-on encore besoin de sondages nationaux pour valider le plaisir masculin ?

En attendant, les statistiques montent.
Les tabous tremblent.
Et les hommes découvrent un bouton magique qu’ils possédaient depuis toujours.

Il aura juste fallu :
– 50 ans de débats,
– un peu d’audace,
– quelques sextoys scandinaves,
– et probablement beaucoup d’alcool.

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