Ah, l’Australie. Le pays des kangourous, des plages sublimes… et désormais, des recherches Google sous contrôle d’identité. Oui, tu as bien compris : “pas d’identité – pas de recherche”.
Un concept simple, efficace, orwellien.
Et surtout, un concept que Bruxelles regarde avec des étoiles dans les yeux, façon “tiens, si on copiait ça pour nos citoyens ?”.
L’Australie bascule dans le Web sous surveillance
Dans sa dernière innovation sociétale, Canberra propose une révolution numérique : montrer patte blanche (numérique) pour accéder à Internet.
Plus d’identité → plus de recherche.
Plus de recherche → plus d’opinion.
Plus d’opinion → paix sociale.
C’est magique.
C’est beau.
C’est flippant.
Officiellement, c’est “pour protéger les enfants” et “lutter contre la désinformation”.
Traduction : pour rendre chaque clic traçable, chaque mot-clé imputable, et chaque citoyen totalement prévisible.
Le rêve humide de tout gouvernement avec un goût prononcé pour l’autoritarisme 4.0.
Aujourd’hui, tu présentes ta carte pour acheter de l’alcool.
Demain, tu présenteras ton Digital ID pour taper “panne chauffe-eau bruit bizarre” dans Google.
L’Europe : la copie conforme qui dit ne pas copier
Et évidemment… qui observe tout ça avec envie ?
L’Europe.
Cette Europe qui adore commencer ses phrases par “pour votre sécurité”, même quand elle prépare une usine à gaz administrative pour fliquer vos moindres habitudes en ligne.
L’UE Digital Identity Wallet
Ah oui, la fameuse identité numérique européenne obligatoire.
Tu sais, celle qui devait “faciliter l’accès aux services publics”.
Puis aux services privés.
Puis aux paiements.
Puis à la vie tout court.
Et maintenant que l’Australie tente le combo ID + navigation web, il ne manque qu’un communiqué de Bruxelles pour dire :
“Nous partageons la même vision d’un Internet responsable.”
Vision responsable = flicage sophistiqué, mais avec un logo bleu étoilé pour rassurer.
Le Digital Services Act (DSA)
Tu te souviens ?
Le texte qui devait “réguler les plateformes”.
Sauf qu’en pratique, il crée surtout une armée de commissaires numériques chargés de juger ce qui est bon ou pas bon pour ton cerveau fatigué.
Ajouter à ça une identité numérique obligatoire pour se connecter…
Et tu obtiens exactement ce que l’Australie teste :
un Internet où ton nom complet, ta tronche et ton numéro d’identification seront attachés à chaque recherche, chaque commentaire, chaque partage.
Le modèle social : même prétexte, même recette
L’Australie dit :
– protéger les enfants
– lutter contre la désinformation
– améliorer la sécurité
L’Europe dit :
– protéger les enfants
– lutter contre la désinformation
– améliorer la sécurité
Coïncidence ?
Mais oui, bien sûr.
Et moi je suis Miss France.
L’avenir numérique : “fermez les yeux et scannez votre identité”
L’Australie expérimente.
L’Europe observe.
Et si le test fonctionne, tu peux parier que Bruxelles va importer ça comme elle a importé le Nutri-Score, les restrictions sanitaires, les passeports vaccinaux et les QR codes pour aller boire un café.
Mais ne t’inquiète pas :
Tout ça, c’est pour ton bien.
Comme toujours.
Sauf que cette fois, le prix d’entrée pour surfer sur Internet sera ta liberté… et un joli QR code tout neuf.
Bienvenue dans Web 2.0 version contrôle d’accès.
🚨🇦🇺 “PAS D’IDENTITÉ – PAS DE RECHERCHE” : L’AUSTRALIE PLONGE DANS LE CONTRÔLE TOTAL 🌐⚠️
— Planetes360 (@Planetes360) November 10, 2025
L’Australie vient de franchir une nouvelle ligne rouge : après les interdictions sur les réseaux sociaux, le gouvernement veut désormais que chaque adulte présente une identité numérique… pic.twitter.com/CbVok16SMC
