Ah, la France, ce pays merveilleux où un chat peut devenir un délinquant multirécidiviste… sans jamais avoir quitté son jardin !
L’histoire se déroule à Agde, dans l’Hérault, où Rémi — un chat roux apparemment coupable d’exister — vient d’être condamné par le tribunal de Béziers. Son crime ? Avoir posé des pattes sur un mur, arrosé une couette et semé quelques « souvenirs organiques » dans le jardin du voisin. Rien que ça.
Résultat : sa maîtresse Dominique doit payer 1 250 € d’amende, plus 30 € à chaque récidive féline. Oui, vous avez bien lu : 30 euros à chaque passage de clôture. Un tarif digne d’un parking parisien.
Quand la justice s’ennuie, elle juge les chats
Le plus beau dans cette affaire ?
Le tribunal n’a même aucune preuve formelle que les méfaits proviennent bien de Rémi. « Dans le quartier, il existe un autre chat roux », plaide Dominique, qui a désormais peur de laisser sortir son compagnon à moustaches.
Depuis, Rémi vit enfermé. Il a pris du poids, il devient agressif, bref : un chat en dépression judiciaire. Et comme toute bonne série française, la saison 2 est déjà prévue : nouvelle audience en décembre, avec une amende qui pourrait grimper à 2 000 € et 150 € par escapade.
En France, tu peux squatter le bien d’un propriétaire, changer la serrure, te l’approprier et faire comme si t’étais chez toi sans être inquiété.
— Bleu Blanc Rouge ! 🇫🇷 (@LBleuBlancRouge) October 31, 2025
Par contre, attention si ton chat squatte chez le voisin, c’est 1250 euros d’amendes.. 🙄
La Justice n’a pas autre chose à foutre? pic.twitter.com/LnQJxkGggR
Justice ou farce administrative ?
On imagine déjà la scène :
– « Votre Honneur, l’accusé miaule-t-il coupable ? »
– « Miaulement non, Madame la Juge ! »
La justice française, qui déborde déjà de dossiers criminels, trouve donc le temps d’instruire 90 pages pour juger un chat. À quand les procès pour moineaux bruyants et escargots squatteurs de potagers ?
Cette histoire pourrait faire rire… si elle ne résumait pas si bien l’absurdité bureaucratique de notre époque : des humains condamnés à cause d’un chat, pendant que d’autres affaires bien plus graves traînent au fond des tiroirs.
Rémi, symbole malgré lui
Rémi n’est plus seulement un chat. Il est devenu le premier prisonnier à quatre pattes de la République. Son cas soulève une vraie question : jusqu’où ira-t-on dans le délire administratif ?
Un jour, peut-être, les chats devront porter un bracelet électronique — avec un QR code à flasher pour chaque saut de clôture.
En attendant, Rémi purge sa peine, confiné, frustré, gras et triste.
Et nous, pauvres humains, on se demande : le bon sens a-t-il quitté le tribunal… en miaulant ?

Et un bel abruti de voisin, on devrait tous ya aller etdéverser des crottes partout !