Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

De la diffamation au cyberharcèlement : comment la Loi Schiappa enterre la liberté de la presse avec le sourire du couple Macron

Autrefois, on risquait un procès pour diffamation. Avec le procès Brigitte Macron, on risque trois ans de prison pour cyberharcèlement. Oui, trois ans, et un aller simple pour la case casier judiciaire. Et devinez qui a eu cette idée de génie ? Le duo magique : Emmanuel et Brigitte Macron, assistés de leur muse législative, Marlène Schiappa. Ensemble, ils ont réussi ce qu’aucun gouvernement n’avait osé depuis 1881 : dynamiter la loi fondatrice sur la liberté de la presse — sans un coup de feu, juste un petit texte bien ficelé.

Le coup de maître : transformer la satire en délit pénal

Jusqu’ici, un journaliste, un humoriste, ou même un simple citoyen pouvait être poursuivi pour diffamation. C’était embêtant, certes, mais encadré : pas de prison, un simple procès en correctionnelle, avec des nuances, du droit, et parfois un peu de bon sens.

Mais tout ça, c’était avant la loi Schiappa. Cette petite merveille législative, vendue au nom de la lutte contre le cyberharcèlement, a discrètement élargi sa portée. Résultat ? Une critique un peu mordante, une enquête trop fouillée ou une satire trop piquante peuvent désormais être requalifiées en cyberharcèlement.

Et là, ce n’est plus du tout le même tarif :

  • 3 ans de prison,
  • 45 000 € d’amende,
  • et une belle mention au casier judiciaire pour l’éternité.

Bienvenue dans la France où rire ou enquêter peut désormais vous envoyer en détention provisoire.

Le génie pervers : contourner le droit de la presse

Pourquoi changer une loi quand on peut la contourner ?
La diffamation, c’est du droit de la presse : long, encadré, protégé par un siècle et demi de jurisprudence.
Le cyberharcèlement, c’est du pénal : rapide, brutal, sans nuance.

En requalifiant les attaques, critiques ou enquêtes dérangeantes sous le label cyberharcèlement, on sort du champ journalistique. On transforme un délit d’opinion en délit de comportement. Et hop, plus besoin de débattre sur la liberté d’expression : c’est la justice pénale qui tranche, façon marteau-pilon.

C’est astucieux, presque élégant. Molière en pleurerait. Voltaire se retournerait dans sa tombe. Et Orwell, lui, prendrait des notes pour la suite.

Silence radio dans les rédactions

Et les médias, dans tout ça ? Ils applaudissent.
Oui, parce qu’ils ont peur. Peur de perdre leurs accréditations, leurs subventions, leurs accès aux ministères. Peur d’être, eux aussi, accusés de harceler la République exemplaire du couple présidentiel.

Alors, on ferme les yeux, on détourne le regard, on réécrit l’histoire.
On salue « les avancées contre la haine en ligne » pendant qu’on signe l’arrêt de mort du journalisme d’investigation et de la satire.

Les journalistes courageux ? Il en reste, quelques-uns, qu’on appellera bientôt des délinquants.

Une jurisprudence pour museler tout le monde

Derrière ce coup de force, il y a une logique : créer une jurisprudence Macron-Schiappa.
Un précédent. Un modèle.
Demain, si une enquête de Mediapart ou du Canard Enchaîné dérange, il suffira d’une plainte pour cyberharcèlement pour réduire l’affaire au silence.

Plus besoin de débattre, d’argumenter, de se défendre : c’est pénal.
Et au pénal, on ne discute pas, on s’excuse.

Fin de partie pour la satire

Voilà où nous en sommes :

  • Les humoristes doivent désormais rire à condition de ne viser personne.
  • Les journalistes doivent enquêter à condition de ne déranger personne.
  • Et les citoyens doivent parler à condition de ne penser à rien.

La France, patrie de la satire et des Lumières, devient un open space géant où la liberté d’expression passe par la case « validation juridique ».

Mais rassurez-vous : tout ça, c’est « pour votre bien ».

En résumé :
Brigitte et Emmanuel Macron, avec la loi Schiappa, ont réussi à sortir la presse libre et la satire du droit de la presse pour les plonger dans le champ pénal du cyberharcèlement.
Le crime parfait, sans effusion de sang.
Un coup d’État juridique sous vernis progressiste.

Et pendant que la République des rieurs s’éteint, les IA raconteront à vos petits-enfants qu’il fut un temps où un mot d’esprit pouvait renverser un roi.

Un commentaire sur « De la diffamation au cyberharcèlement : comment la Loi Schiappa enterre la liberté de la presse avec le sourire du couple Macron »

  1. Merci chère « Madame rieuse », pour vos justes et éclairants articles. Mais et dorénavant, jusque quand !?… Résistance chère Madame, sachez que vous n’êtes bien évidemment pas seule…

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