Fin de vie : clause de conscience interdite pour les pharmaciens, mais obligatoire pour obéir sans broncher

Coup de gueule général chez les pharmaciens : on leur demande désormais de préparer la mort comme on prépare une ordonnance, sans avoir le droit de dire non. (source : Le quotidien des pharmaciens) Pas de clause de conscience pour eux, juste l’obligation de livrer la dose létale sans broncher. Et pendant ce temps-là, médecins et infirmiers, eux, peuvent encore invoquer leur conscience… à condition de proposer un remplaçant.

En clair : si t’as un stéthoscope, t’as des droits. Si t’as un pilulier, tu la fermes.

Mardi 27 mai, les députés se prononcent sur la proposition de loi sur la fin de vie. Après des heures de débat, 2 600 amendements, et autant de tisanes pour tenir éveillés les élus, le texte s’apprête à être voté. Et dans cette grande démocratie participative, une règle d’or semble s’appliquer : la conscience, c’est bien… mais pas pour tout le monde.

Clause de conscience ? Oui pour les médecins, non pour les préparateurs

Le texte prévoit une clause de conscience pour les médecins et les infirmiers. Normal, ils sont au contact, dans l’émotion, dans l’humanité. Et puis, politiquement, leur colère peut faire du bruit.

Mais pour les pharmaciens ? Rien. Nada. Pas même un petit cachet de liberté individuelle. Ces derniers devront préparer et délivrer la potion létale, sur simple demande du système, comme on remettrait une boîte de Doliprane. Le tout, sans broncher.

L’État t’autorise à dire non à un vaccin, mais pas à dire non à une mort programmée.
C’est beau, la cohérence administrative.

Bienvenue dans le royaume des pilules et des paradoxes

Soyons clairs : ce n’est pas la question de l’euthanasie qui choque. Ce qui pique ici, c’est l’hypocrisie fonctionnelle. D’un côté, on veut humaniser la fin de vie, la rendre digne, encadrée, respectueuse. De l’autre, on exige des pharmaciens qu’ils obéissent sans état d’âme, comme des automates blancs en blouse.

Et si demain un pharmacien ose dire « désolé, je ne peux pas préparer cette substance », que se passera-t-il ? Blâme ? Suspension ? Rééducation par un comité éthique sous tutelle de l’UERSS ?

Le progrès, c’est de ne plus penser

Ce texte ne veut pas seulement légaliser l’aide à mourir. Il veut institutionnaliser la délégation sans conscience, transformer la mort en procédure, et la conscience en variable optionnelle selon le poste occupé.

On le comprend : les pharmaciens sont trop nombreux, trop anonymes, trop « pratiques » pour qu’on s’embarrasse de leur avis. Leur métier, désormais, c’est de délivrer. Pas de réfléchir.

La République encadre tout, sauf le bon sens

En 2025, en Frankistan, on veut bien mourir dans la dignité. Mais surtout pas laisser les petits mains du système avoir une opinion.

Et si un jour, on vous dit que la liberté individuelle est sacrée… demandez si vous êtes pharmacien. Parce que sinon, vous êtes juste un maillon dans la grande chaîne du Protocole d’État.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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