Ah, quel bonheur d’apprendre que le FMI est enfin“optimiste” pour la France ! Oui, ce même FMI qui envisageait de mettre la France sous tutelle et qui ne voit jamais le problème quand les peuples crèvent, mais qui s’émerveille dès que les gouvernements s’agenouillent devant les marchés financiers. D’après Alfred Kammer, le grand chef du département Europe du FMI, la classe politique française a « clairement compris » qu’il fallait réduire le déficit. (source : BFMTV) Traduction : ils ont bien intégré la leçon — faire payer les citoyens.
Parce que soyons clairs : quand le FMI dit “réduire le déficit”, il ne parle pas de baisser les dépenses inutiles de l’État (comme les cabinets de conseil ou les 4 000 ronds-points refaits trois fois l’an). Non, il parle de geler les pensions, supprimer les aides, augmenter la TVA et inventer deux nouvelles taxes par semaine. Bref, “comprendre” pour eux, c’est “obéir à Bruxelles et tondre le contribuable”.
Le FMI se félicite, la France s’appauvrit
Selon Kammer, le budget 2026 sera présenté “conformément aux engagements pris par la France”. Traduction : Paris fera tout pour plaire à Bruxelles et à la BCE, même si les Français doivent manger des pâtes jusqu’en 2027. Pendant ce temps, la dette grimpe (114 % du PIB, cocorico !) et les marchés restent “calmes”. Ah, forcément : quand on promet de couper dans les dépenses sociales, les marchés dorment comme des bébés rassurés.
Mais ne vous inquiétez pas : “la situation n’est pas inquiétante”, dit le FMI. Normal, quand on a la clim à Washington et un salaire indexé sur le dollar, la misère française semble très supportable.
“Consensus politique” : le mot poli pour dire “consensus contre le peuple”
Le FMI se réjouit que “tous les partis politiques reconnaissent la nécessité de consolider les finances publiques”. Quelle belle unanimité ! Droite, gauche, centre… tout le monde d’accord pour serrer la ceinture — mais toujours celle des autres. Les leurs, en revanche, tiennent très bien le cuir.
“Ce qui nous rend optimistes”, dit Kammer, “c’est que la classe politique a compris que le déficit est un problème qu’elle doit résoudre.”
Oui Alfred, elle a compris qu’il faut calmer les marchés. Pas les citoyens.
En résumé :
Le FMI jubile, les marchés respirent, les politiques s’applaudissent entre eux…
Et les Français ?
Ils “consolident” leur frigo vide.
En clair : quand le FMI dit “la France va mieux”, c’est qu’elle va surtout coûter moins cher à ses créanciers.