Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Fraude sociale : le nouvel amendement qui permet à France Travail d’espionner vos vols, vos déplacements et même votre téléphone… au nom de “la lutte contre la fraude”, évidemment

Voici donc le dernier petit bijou du Sénat : l’amendement COM-148, adopté le 3 novembre 2025, qui offre à France Travail un pouvoir discret, élégant, et légèrement orwellien : accéder à vos données téléphoniques, vos voyages, vos déplacements et même aux fichiers du ministère de l’Intérieur.

Je sais. Moi aussi, j’ai senti un courant d’air dans la liberté individuelle.

France Travail pourra consulter vos voyages : bienvenue dans le PNR, mais version chômage

Grâce à cet amendement délicieux, les agents de France Travail auront accès aux données PNR (Passenger Name Record) :

  • vos billets d’avion,
  • vos dates de voyage,
  • vos destinations,
  • vos itinéraires,
  • vos réservations,
  • bref : tout ce que la police et les douanes utilisent pour traquer le terrorisme.

Mais cette fois-ci, pour traquer…
Les chômeurs qui vont voir tata Suzanne au Portugal.

Parce que oui, la fraude sociale mérite bien les mêmes outils que le contre-espionnage.
Logique.

Données téléphoniques : où que tu sois, ton portable dira “il n’est pas en France !”

Le texte va plus loin.
Beaucoup plus loin.
Comme “par-delà le raisonnable”.

France Travail pourra interroger les opérateurs téléphoniques pour vérifier :

  • si vous êtes connecté depuis la France,
  • ou depuis l’étranger,
  • et donc si vous résidez VRAIMENT en France.

Sans juge.
Sans enquête pénale.
Juste… une procédure administrative.

Autrement dit :
Votre téléphone devient un badge de présence obligatoire.
Et si vous l’oubliez, tant pis : c’est pour votre bien.

Accès aux fichiers du ministère de l’Intérieur & du Quai d’Orsay

Les agents antifraude auront aussi accès :

  • aux données de voyage détenues par le ministère de l’Intérieur,
  • aux fichiers du ministère des Affaires étrangères (déplacements, démarches consulaires, etc.),
  • aux infos sur les inscrits à France Travail,
  • le tout pour vérifier votre résidence.

Pas vos activités frauduleuses.
Pas vos comptes offshore.
Pas les millions détournés.
Non.
Votre résidence.

Parce que souvent, la fraude sociale, c’est un aller-retour EasyJet.

Et si vous êtes suspecté ? Suspension immédiate

L’amendement prévoit que si France Travail estime — sur la base de ces données intrusives — que vous vivez peut-être à l’étranger…

Vos allocations peuvent être suspendues pendant 3 mois.
Notification immédiate
Débat contradictoire possible… mais à la demande du bénéficiaire
On réexaminera la situation après vous avoir coupé les vivres.

Toujours sans juge.
Toujours sans passer par la justice.
Toujours sans contradictoire préalable.

Mais rassurez-vous : c’est pour votre bien.

Officiellement, c’est “pour la lutte contre la fraude sociale”

Dans les faits ?

On donne à France Travail des pouvoirs :

  • que les flics n’ont qu’avec autorisation,
  • que les douaniers n’ont qu’en cas de suspicion sérieuse,
  • que la DGSI utilise pour des enquêtes lourdes,
  • et que nous… on subira pour une simple allocation.

La surveillance administrative devient une norme.
Et comme toujours :
plus on surveille, plus on dit que ce n’est pas de la surveillance.

Le vrai message : “Si tu touches une allocation, tu renonces à une partie de ta vie privée”

C’est le sous-texte.
Toujours le même :

Si tu veux être aidé → tu acceptes d’être suivi.
Si tu veux vivre → tu acceptes d’être tracé.
Si tu veux des droits → tu acceptes qu’on fouille ta vie numérique.

Et surtout…

Ne fais pas l’erreur d’avoir une vie sociale hors de France.

Parce qu’alors, Madame, Monsieur,
vous êtes forcément un fraudeur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*