Dans cette analyse acérée de Madame-Raleuse.com, plongeons dans la solution Culinario-Économique d’Olivia Grégoire, une perspective aussi sarcastique que réaliste sur les idées étonnantes pour combattre l’inflation et la quête improbable de sagesse à la télévision.
La solution Culinario-Économique
Ah, bien sûr ! Pour lutter contre l’inflation, il suffit de devenir un chef étoilé à la maison, selon la ministre Olivia Grégoire. Parce que c’est tellement facile de jongler avec des œufs et de la farine lorsque les prix montent en flèche, n’est-ce pas ? On ne peut qu’admirer la simplicité de cette solution.
Et pourquoi pas demander à nos chères écoles d’enseigner la cuisine aussi ? Après tout, trier les déchets, être au courant de toutes les orientations sexuelles possibles, et maintenant, préparer un soufflé au fromage, c’est clairement le package éducatif complet. Qui a besoin de lire de toute façon ? C’est une compétence surfaite.
Ah, bien sûr, soyons d’une gravité sans faille ! Un cours vraiment incontournable serait celui qui nous enseigne à éviter les supermarchés, à redécouvrir l’extase des produits fermiers, tout en nous révélant les secrets culinaires des produits locaux et de saison. Et il est tout simplement sidérant que les politiciens ne se bousculent pas pour vanter cette brillante idée dans leurs discours
Le téléviseur et la quête de sagesse
Pendant ce temps, la télévision, la grande formatrice de nos vies, devrait diffuser plus d’émissions culinaires et scientifiques au lieu de nous asséner avec ses défilés incessants de propagande inutile. Parce que la cuisine est clairement la clé pour résoudre tous nos problèmes ! En attendant, je vais réchauffer ma pizza « ratabouffe » et méditer sur la sagesse de nos dirigeants.
Citation de Madame-Raleuse.com
Cuisiner contre l’inflation ? Bien sûr, parce que tout le monde sait que les œufs battus sont notre bouclier économique ultime.
Exprimez-vous !
Et vous, que pensez-vous de cette idée culinaire pour contrer l’inflation ? Faut-il vraiment devenir un chef à domicile pour sauver son portefeuille ? Partagez vos réflexions dans les commentaires !
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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Pour une fois, je ne suis pas, mais alors, pas DU TOUT D ACCORD!
« De mon temps « , au collège, cuisine, couture, menuiserie, bricolage et travaux manuels variés étaient au programme, et ne nous empêchaient nullement de savoir lire, écrire, compter, philosopher, avoir l esprit critique, décrypter les images et infos sans nous laisser berner, réfléchir par nous mêmes… ce que l on nous enseignait, d ailleurs encore, plutôt que de nous formater comme c est le cas actuellement…nous « faisions nos humanités »!
De nos jours, qui va enseigner ces bases aux minots, alors que la majorité des parents ne peuvent les transmettre, soit parceque ils ne les possèdent pas eux mêmes, soit par démission éducative depuis 3 générations ?
Cela évita à notre génération d êtres réduits à la malbouffe industrielle toxique, et, en ce qui me concerne, je maîtrisais déjà, initiée par une merveilleuse grand mère, fin cordon bleu et fille de cheffe cuisinière, et ce, dès ma tendre enfance, cuisine, mais aussi art des confitures, liqueurs, sirops, choix d ingrédients frais de qualité en sachant les reconnaître… malgré tout, les cours de cuisine scolaire m ont offert une autre approche, y compris apprendre à calculer le prix de revient par portion, utilisation du gaz comprise, ce qui m a été utile pour élaborer ma carte et établir les prix de vente, lorsque j ai exercé le métier de cheffe cuisinière passionnée, parmi tant d autres: costumière de théâtre, bûcheron, maçon, jardinière (ce qui est aussi une thérapie miraculeuse, d ailleurs)…
Pourtant, j ai obtenu un bac scientifique, et ces enseignements qui vous semblent ridicules ne m ont nullement empêchée de maîtriser les matières qui vous semblent plus »nobles », m ont été utiles dans mon quotidien comme dans le monde du travail, et je les ai transmises, ainsi que mes valeurs, évidemment, à mes rejetons, mâle et femelle, qui m en savent gré !
Désolée, madame râleuse, d ordinaire, je suis au moins aussi râleuse que vous ne l êtes, grande gueule et voix qui porte en prime, l art de se faire des ennemis, en somme, mais, sur ce sujet, à mon avis pas si humble, vous avez écrit une énormité !
Comme vous le constatez, ce que personne n a réussi à m enseigner, c est l hypocrisie, oups, pardon, la diplomatie!
Sans rancune?
Bonjour,
Aucune rancune, bien au contraire, cela permet de rebondir.
Les cours de cuisine à l’école sont essentiels, j’en ai eu étant jeune. Ce qui me dérange le plus c’est le fait que c’est soit disant pour “lutter contre l’inflation”. L’inflation, c’est le gouvernement qui l’a créée, les milliardaires, les sans-cœur et nous la subissons de plein fouet pour que les riches deviennent encore plus riches ! Je me souviens encore de cette phrase de Michel Edouard Leclerc “pour combattre l’inflation faut acheter moins cher, arpenter les allées des magasins, d’être critiques, de comparer les prix, et enfin, d’opter pour l’offre la moins chère”, faut-il lui rappeler qu’il est complice ?
J’achète local, chez les producteurs, et même eux augmentent les prix, car tout leur est vendu plus cher également à eux !
Le cours qu’on pourrait enseigner en classe et qui me semble essentiel, c’est “comment éviter les supermarchés ? Réapprendre à acheter les produits fermiers tout en se faisant plaisir, et en apprenant à cuisiner les produits locaux et de saison”
Mais ça, ce n’est pas envisageable pour nos politiciens, il y aurait un manque à gagner. Ils préfèrent donner des cours de sexualité à nos enfants pour en faire des vrais moutons, l’argent et le sexe, c’est ce qui fait tourner le monde, n’est-ce pas ?
Gardez votre franc-parler, c’est comme ça que les choses peuvent avancer.
Merci pour cette précision qui nous fait tomber parfaitement d accord:
Noyer le poisson de l inflation en prétendant la combattre en enseignant la cuisine à l école est de l enfumage ridicule…cela n aura d effet que lorsque les petits écoliers vikeront de leurs propres ailes, donc dans une , voire plusieurs décennies s ils jouent les Tanguys…et encore, cela n aura d effet que si le prof de cuisine est mâtiné de Jean Pierre Coffe, et les emmène chez le p’tit producteur local, au marché, à la Biocoop et que sais je encore, leur apprend à reconnaître un poisson frais, un poulet de qualité, un melon mûr à point, une tomate savoureuse, un citron juteux à la peau fine, j en passe et des leilleur(e)s, comment éviter les mites zalimentaires dans les céréales, faire ses propres confitures et s en délecter longtemps, conserver les bons produits dénichés et s accoquine avec le prof de bio pour parler des saisons et de leurs délices respectifs…
En ce sens, un retour à l école à l ancienne serait bénéfique, tout comme l apprentissage du respect d autrui, ou le port égalitaire de l uniforme, gratuit et strictement identique, hein, pas la copie par Gucci ou Chanel ! Je l ai vécu, et personne ne se voyait exiger d être vêtu de marques hideuses, hors de prix, de piètre qualité, et fabriquées par des enfants, sous peine d être qualifié de clochard par une bande de courageux boutonneux hilares et n ayant pas même conscience de leur cruauté, encore moins de leur débilité dégoulinante ni de la façon dont lesdites marques les manipulent…
Je l ai vécu, et, vraiment, cela applanissait les différences, même si , certains arrivaient à pieds, d autre en limousine avec l obséquieux chauffeur de papa …dans l école, la concurrence se jouait plutôt à qui est le meilleur au jeu de l élastique, au saut en hauteur ou même en poésie , maths ou histoire, qui avait le tableau d honneur ou d excellence … l on était à l école pour apprendre, notre curiosité en éveil, et les profs étaient heureux de transmettre savoir et bonnes manières…qui portait du Nique de pied en cap n avait pas lieu d être…
Le harcellement n existait pas, le nivellement par le bas et le formatage à devenir de bons esclaves, encore moins…
Bref, le bon vieux temps aurait de fiers avantages à être remis au goût du jour, pour faire faire leurs humanités aux têtes blondes de parents démissionnaires …mais cela n aurait aucune influence sur l inflation avant la génération suivante, ce qui ferait un poil longuet pour briguer le prochain mandat présidentiel, sans doute!
Merci pour vos savoureuses chroniques, je me régale à les lire, et y répondre est jubilatoire, d autant que vous prenez la peine de me répondre également!
De grâce, continuez de nous enchanter le palais critiquologue!
À bientôt !
En tout cas, je suis ravi que vous appréciiez tant ces savoureuses chroniques et que vous trouviez votre bonheur à y répondre. C’est tellement rafraîchissant de débattre de solutions économiques pertinentes comme l’enseignement de la cuisine en réponse à l’inflation. Continuez à nous enchanter de vos idées brillantes, cher critiqueologue ! Et merci d’avoir souligné que je réponds car Il est indéniable que Madame-Râleuse répond au maximum. Cependant, masi elle est seule et parfois, il lui est difficile de tout accomplir. Merci encore !