Quand Michel Barnier déclare la guerre aux sans-papiers pour sauver la Sécurité sociale, (source : France Info) ça sent le coup de com à plein nez. Madame-Raleuse.com décrypte pour vous ce coup de théâtre politique avec son ton habituel : piquant, sarcastique et toujours prêt à pointer l’absurde
L’AME, la nouvelle cible parfaite
Ah, l’Aide Médicale d’État, ce fameux sujet brûlant qui revient chaque fois qu’il faut détourner l’attention des vrais problèmes du pays. Cette fois-ci, c’est Michel Barnier, notre Premier ministre, qui s’y colle avec une déclaration poignante sur France 2, le 22 septembre dernier. « Il n’y a pas de tabou, ni de totem », dit-il avec une gravité de circonstance, avant de glisser discrètement que la fraude sociale, ça coûte cher, tout comme la fraude fiscale, bien sûr. Mais là, surprise ! Il ne parle pas de ces grosses multinationales qui paient leurs impôts sur une île paradisiaque. Non, non, on parle de ceux qui osent respirer l’air français sans papiers… et, sacrilège, qui vont chez le médecin !
Alors là, on touche un nerf sensible : l’AME, cette couverture médicale pour les immigrés en situation irrégulière, qui coûte, tenez-vous bien, 1,140 milliard d’euros en 2023. Oui, c’est une somme ! Mais avant de s’affoler, rappelons que ça représente à peine 0,5% du total des dépenses de santé en France. En gros, on parle d’un demi-bouton sur le front de l’Assurance Maladie. Mais bon, qu’importe, c’est toujours un bon prétexte pour tirer la sonnette d’alarme et flatter l’électorat qui commence à s’ennuyer avec des réformes fiscales un peu trop techniques.
Réformes ou cadeaux politiques ?
Et puis, le Rassemblement National applaudit sûrement derrière son écran. Depuis le temps qu’ils réclament la suppression de cette aide ! Là, on pourrait se demander si ce n’est pas un joli cadeau politique de Barnier pour rassurer l’extrême droite, histoire de dire : Regardez, on pense aussi à vous ! Mais attention, on n’ose pas parler de suppression directe, ça serait un peu trop violent, même pour une émission en prime time. Non, on parle plutôt de réforme, rationalisation, des mots bien plus jolis pour dire : On va serrer la vis.
D’ailleurs, à qui revient le dossier ? À la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq. Ah, la pauvre, elle va devoir jongler entre ce casse-tête et la pénurie de médecins dans les hôpitaux français. Vous savez, ces médecins venus d’ailleurs, diplômés, mais sous-employés ou payés avec des cacahuètes, et qui font tourner nos hôpitaux. Bah oui, il faut bien que quelqu’un bosse pendant que nos jeunes talents médicaux partent en Suisse ou en Allemagne, là où on les paie correctement.
Alors, l’AME est-elle vraiment menacée ou est-ce juste une autre tempête dans un verre d’eau ? Difficile à dire. Ce qui est certain, c’est que le débat sur la fraude sociale est bien pratique quand on veut éviter de parler des vrais fraudeurs fiscaux. Mais bon, qu’importe les nuances, tant qu’on peut occuper les plateaux télé, non ?
Citation de Madame-Raleuse.com
Frauder ou mourir, est-ce le seul choix laissé aux plus démunis ?
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La censure des réseaux sociaux est de plus en plus forte … C’est juste incroyable de voir à quel point ils laissent la liberté d’expression fleurir.
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1,14 milliard de plus chaque année dans l’hôpital, ça serait pas un « demi-bouton » pour les français qui, pour certains, ne peuvent plus se soigner ! N’est-il pas normal de s’occuper davantage de ses propres enfants plutôt que de ceux des autres ? (et je ne suis pas RN !)