Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

CETA, glyphosate et lentilles canadiennes : quand ton assiette devient un laboratoire Monsanto

Ah, les lentilles… ce petit symbole de frugalité écolo, la gloire végétarienne du placard à bocaux.
Sauf que dans ton assiette, ce n’est peut-être pas un plat “healthy”, mais une expérience chimique transatlantique sponsorisée par le CETA. Oui, cet accord de libre-échange qui a transformé les lentilles canadiennes en pass VIP pour ton supermarché français.

Les lentilles canadiennes : quand la mort est chimique, mais légale

En France, une lentille meurt naturellement au soleil.
Au Canada ? Il fait trop froid. Donc, pour “aider” la nature, on tue la plante à coups d’herbicides interdits en Europe.
Les équipes du reportage Sur le front ont filmé des avions pulvérisant du diquat, un produit interdit dans toute l’Union européenne.
Résultat : les lentilles meurent bien… et toi aussi, un peu, à petit feu, quand tu en manges.

Les analyses en laboratoire sont édifiantes :

  • Lentilles françaises : zéro résidu.
  • Lentilles canadiennes : glyphosate, diquat et compagnie.
    Certaines dépassent 3,2 mg/kg de glyphosate, un niveau parfaitement légal depuis que l’UE, en 2012, a miraculeusement multiplié par 100 le seuil autorisé, après un lobbying en règle de Monsanto et du lobby canadien des lentilles.

Le miracle européen : ce qui est interdit ici peut quand même nous empoisonner

Cerise sur le pudding : une usine italienne produit encore du diquat, interdit en Europe, mais autorisé à l’exportation vers le Canada.
On ne peut pas en épandre chez nous, mais on peut en vendre à ceux qui envoient ensuite leurs lentilles imbibées de ce même produit sur nos étals.
Résultat : on exporte la pollution, on réimporte la contamination.
Brillant.

5 centimes de différence, une conscience en moins

Les lentilles canadiennes arrivent chez nous à 0 % de droits de douane.
Forcément, elles sont un poil moins chères. Un euro soixante-douze contre un euro soixante-sept.
Cinq centimes d’écart.
Cinq centimes pour avaler des résidus de glyphosate interdits ici.
Cinq centimes pour ruiner les producteurs français qui, eux, respectent les règles.

Alors la prochaine fois que tu vois un paquet marqué “origine Canada”, pose-toi la question :

“Est-ce que je veux des protéines végétales ou un plat signé Monsanto ?”

C’est ça, la “mondialisation heureuse” version lentilles :
des produits chimiques canadiens, validés par Bruxelles, vendus chez Carrefour.
Une Europe où on signe des accords pour “favoriser le commerce” et où on finit par importer ce qu’on interdit de produire.
Autant dire que nos lentilles vertes du Puy doivent rougir de honte.

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