Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Quand le vent tourne : le démantèlement à 250 millions d’euros du premier parc d’éoliennes offshore allemand

Ah, l’énergie verte, ce doux mirage qui sent la peinture fraîche et la facture salée. L’Allemagne, pionnière autoproclamée de la transition énergétique, vient d’annoncer le démantèlement de son tout premier parc d’éoliennes offshore, “Alpha Ventus”, mis en service en 2010. Quinze ans d’exploitation, 3 térawattheures produits (autant dire un pet de brise face aux 464 TWh consommés en 2024), et 250 millions d’euros envolés dans les nuages. Bravo, championne. (source : Apollo News)

Alpha Ventus : ou comment un banc d’essai devient un gouffre marin

Le projet devait être “le laboratoire du futur”. À l’arrivée, c’est surtout un musée du gaspillage énergétique. Douze éoliennes, construites au prix d’un petit aéroport régional, qui auront brassé moins d’air que le Bundestag en séance plénière. Et maintenant ? On démonte tout. Coût estimé du démantèlement : 16 millions d’euros supplémentaires. Parce que, bien sûr, “le vent n’envoie pas de facture”, mais le contribuable, lui, reçoit toujours la sienne.

L’exploitant, une joyeuse coalition de RWE, EWE et Vattenfall, assure que le démantèlement se fera “dans le respect du milieu marin”. Autrement dit : on va arracher le béton, gratter le fond marin et recoller les poissons avec des subventions.

Une réussite, selon ses promoteurs (et les pigeons qui ont payé)

“Alpha Ventus a rempli sa mission”, déclare fièrement l’Association allemande de l’énergie éolienne en mer. Oui, bien sûr : démontrer que l’énergie du vent coûte cher, produit peu et rouille vite, c’est effectivement une mission accomplie.

Trois térawattheures sur quinze ans, c’est l’équivalent de 0,02 % de la consommation électrique annuelle allemande. Pour un peu, on se demanderait si le parc n’a pas surtout alimenté la bouilloire du ministère de l’Écologie.

La facture, elle, ne s’est pas envolée

250 millions pour construire, 16 millions pour démonter, et des coûts de maintenance qui flirtent avec le ridicule économique. Même avec des subventions à 15 centimes le kWh, l’affaire reste une perte sèche. Mais rassurez-vous : les actionnaires dorment bien, et le citoyen paie en silence.

D’ailleurs, depuis 2024, aucune nouvelle éolienne offshore n’a été installée en Allemagne. Hasard ? Non : simple retour du réel. Parce que quand on dépense un quart de milliard pour apprendre qu’un ventilateur géant au milieu de la mer s’abîme… on finit par préférer le nucléaire (mais chut, c’est tabou).

En résumé : beaucoup de vent pour rien

En quinze ans, “Alpha Ventus” aura surtout servi à prouver que la transition énergétique allemande est une transition vers le vide.
Un monument à la gloire du verdissement bureaucratique, où chaque mât d’acier rouillé murmure :

“On voulait sauver la planète, on a juste perdu le Nord.”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*