Milee, l’ex-roi de la pub en boîte aux lettres, vient de s’effondrer, entraînant la disparition de 10.000 emplois en un clin d’œil. Créée en 1979, cette entreprise n’a pas survécu aux coups du numérique et de l’économie actuelle. Madame-Raleuse.com vous explique, avec son style mordant, pourquoi cette dégringolade était écrite d’avance. Vous n’êtes pas prêts ! (source : France 3)
Le grand effondrement de Milee, le roi des prospectus
Ah, quand on nous parle de plein emploi, regardons cela de plus près ! Milee… L’histoire d’une entreprise qui a vu grand, pour finir en petite note de bas de page des annales économiques françaises. Créée en 1979, cette société fut autrefois le fleuron de la distribution d’imprimés publicitaires. Ces joyeuses brochures qui encombrent nos boîtes aux lettres et qu’on s’empresse de jeter à la poubelle. Mais voilà, même les publicités n’échappent pas aux lois du marché, et Milee vient de nous offrir un spectacle que seuls les plus grands magiciens peuvent rivaliser : 10.000 emplois envolés en un an, pouf, plus vite qu’une promo chez Leclerc.
Et dire qu’on se moquait des années 80 avec leur goût douteux pour les cheveux longs et les vestes à épaulettes ! Eh bien, cette période nous revient en pleine face avec le plus gros licenciement depuis cette glorieuse époque. Un chef-d’œuvre digne des plus grands. On pourrait presque en faire une série Netflix : “Les distributeurs de la fin”, épisode 1, le naufrage du papier.
De la gloire à la déchéance, une fin tristement prévisible
Vous me direz : mais pourquoi un tel désastre ? Eh bien, entre un Covid qui refuse de tirer sa révérence, une inflation galopante, et le fait que les gens ne lisent plus de brochures (peut-être parce qu’ils n’en ont plus l’usage, qui sait ?), tout a contribué à ce que Milee tombe en miettes. Et pourtant, si on les écoute, c’est presque un malheur imprévisible. Ah, ces pauvres actionnaires, pas assez d’anticipation, pas de vision à long terme… C’est vrai, pourquoi investir dans une société qui distribue du papier dans un monde numérique ? Quelle drôle d’idée !
Sébastien Bernard, syndicaliste CGT, ne mâche pas ses mots : “Milee a profité d’un personnel corvéable à merci.” Et difficile de lui donner tort quand on voit des employés parcourir des kilomètres à pied chaque jour, payés au Smic, à peine de quoi couvrir leurs frais. À une époque, on croyait encore que la surconsommation, symbolisée par ces montagnes de prospectus, sauverait l’économie. Mais voilà, l’illusion s’est effondrée, tout comme Milee. Aujourd’hui, le géant de la pub papier s’évapore, laissant derrière lui des milliers de travailleurs désabusés et un vide que même les plus belles promesses d’avenir numérique ne semblent pouvoir combler.
Citation de Madame-Raleuse.com
10.000 emplois partis aussi vite qu’une promo chez Leclerc.
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