À New York, Emmanuel Macron a trouvé le nouveau responsable de tous nos maux : les réseaux sociaux. Selon lui, « ils tuent notre capacité à mener une vie normale. C’est pourquoi les gens sont si anxieux ».
Autrement dit : si vous n’arrivez pas à payer vos factures, si vos impôts explosent ou si l’inflation vous étouffe, rassurez-vous, le vrai problème, c’est que vous passez trop de temps sur Instagram.
Macron, champion de la fuite en avant
Depuis le début de son mandat, Macron a trouvé la formule magique : jamais coupable, toujours un autre responsable. Les gilets jaunes ? Manipulés. Les retraites ? Mal comprises. L’inflation ? La faute à Poutine. L’anxiété des Français ? Merci TikTok.
Bref, un CV politique où l’auto-critique n’a pas sa place.
Son anglais bancal, sa logique encore plus
Son interview vaut quand même le détour :
« Social networks are keening our capacity to work in a normal life. This is why people are so anxious. »
Ça c’est un chef-d’œuvre : entre l’anglais laborieux et la logique tordue, Macron réussit à transformer un banal constat en une psychanalyse de comptoir.
En gros : vous êtes stressé, pas à cause de ses réformes, de l’inflation ou de l’incertitude économique, mais parce que votre cerveau serait coincé dans une bulle cognitive fabriquée par Facebook.
Les réseaux sociaux coupables, mais jamais l’Élysée
Ce qui est pratique avec cette stratégie, c’est qu’elle évite de se poser les vraies questions : pourquoi les Français ressentent-ils cette anxiété constante ? Peut-être parce que leur quotidien ressemble à une suite de factures impossibles à payer, de règles incompréhensibles, et de décisions politiques imposées sans débat.
Mais non. Le problème, c’est Facebook.
Macron, c’est l’homme qui fabrique de l’anxiété avec ses politiques, et qui, dans un retournement génial, accuse les réseaux sociaux de l’avoir créée. Un art consommé de l’innocence éternelle.