La rentrée 2025 : de nouveaux cartables, des cahiers tout neufs… et, cerise sur le gâteau, un programme d’« Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité » (EVARS) imposé à tous les élèves, de la maternelle au lycée. Pas de dispense possible, même dans les écoles privées confessionnelles. Bref, c’est un peu comme la cantine : tout le monde mange la même purée, qu’elle plaise ou pas.
L’école ou le nouveau ministère de l’Intime
Présenté comme une noble avancée pour la prévention, EVARS est désormais obligatoire et évalué. Comprenez : il y aura des “bonnes” et des “mauvaises” réponses sur la sexualité, façon QCM d’éducation sentimentale. Manquerait plus qu’un coefficient au bac : “Alors Kevin, 6 en maths, 4 en français, mais 18 en questionnement de genre. Mention bien, bravo !”
Le droit des parents relégué au rang d’option facultative
Les associations comme l’ECLJ et Juristes pour l’Enfance rappellent un petit détail gênant : la France a signé le Pacte international des droits économiques, sociaux et culturels. L’article 13 y est clair : les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Sauf qu’avec EVARS, papa et maman peuvent gentiment aller se rhabiller pendant que l’État joue les sexologues officiels.
Après le Conseil d’État, direction l’ONU
Le Conseil d’État ayant validé le programme, les opposants sortent la carte “tour du monde”. Prochaine escale : le Comité des droits de l’homme de l’ONU. Objectif : rappeler à la France que transformer l’école en agence matrimoniale progressiste, ce n’est pas tout à fait dans les clous du droit international.
Familles vs État : la bataille symbolique
Le dossier va bien au-delà des cours d’anatomie. C’est l’éternel bras de fer : qui façonne les valeurs intimes des enfants ? Les familles, ou un État qui multiplie déjà les restrictions (instruction en famille limitée, écoles hors contrat surveillées, privé sous contrat aligné) ? Les associations dénoncent une machine idéologique où tout ce qui ne rentre pas dans la vision officielle est rayé d’un trait rouge.
En attendant le verdict de l’ONU, on peut toujours admirer la performance : dans un pays incapable de fournir des profs de français, on arrive à pondre un programme ultra-détaillé sur la sexualité. Finalement, l’école républicaine est peut-être en train de réussir une prouesse : produire des générations d’élèves qui ne savent plus écrire correctement “chien” mais qui peuvent disserter trois heures sur le “consentement du hamster non-binaire”.