Des pharmacies vides et des ministères creu
Le Professeur Didier Raoult n’y est pas allé avec le dos de la pipette : “On a des branquignoles au volant.” Et effectivement, quand la France est incapable de fournir un générique qui coûte trois cacahuètes (colchicine, amoxicilline, etc.), mais qu’on trouve à la pelle des “nouveaux traitements” cent fois plus chers, ça frôle le sketch.
Résultat ? Même soigner une goutte (la maladie, pas la boisson) devient mission impossible. La pharmacie française ressemble à un supermarché soviétique : des rayons vides, mais des publicités pleines pour des produits hors de prix.
L’industrie pharmaceutique, championne toutes catégories
Raoult rappelle l’existence de Violation Tracker, ce site où Pfizer aligne ses condamnations comme d’autres collectionnent les cartes Pokémon.
On y trouve des amendes de plusieurs milliards, des pratiques dignes d’un cartel, mais curieusement : zéro prison ferme. Quand Big Pharma paie, elle paie en liquide… et retourne au golf le lendemain. À côté, Pablo Escobar avait presque l’air d’un petit artisan local.
Un “Nuremberg de la micro-armade”
Le Professeur ne mâche pas ses mots : selon lui, il faudrait un tribunal international façon Nuremberg pour juger les crimes de l’industrie pharmaceutique. Les centaines de milliers de morts liées à l’Oxycontin ? Balayées par un chèque et une poignée de communiqués. Les conflits d’intérêts des sociétés savantes ? Payés rubis sur l’ordonnance par les labos.
Mais chut, les journaux qui touchent des millions en pub préfèrent fermer les yeux.
Confiance cassée, patients perdus
Le clou du spectacle : la confiance en la médecine a explosé en plein vol. Après les mensonges officiels sur les vaccins “sans effets secondaires” et les obligations autoritaires, 30 % des parents américains refusent désormais toute vaccination pour leurs enfants.
En France, on s’en rapproche : quand on remplace les médecins compétents par des gestionnaires de quotas, forcément, ça finit par se voir.
Didier Raoult résume la situation comme un vieux prophète marseillais : il faut “chasser les marchands du temple de la santé.”
Vu l’état des hôpitaux et le niveau de nos dirigeants, ça risque surtout de se terminer en kermesse de village sponsorisée par Pfizer, avec Emmanuel Macron en maître de cérémonie.