Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Suisse : l’identification numérique adoptée de justesse, vers une société sous QR code déguisée en « liberté »

Les Suisses viennent de voter à 50,4 % pour l’identification numérique. Une victoire tellement rikiki qu’on se demande si une vache mal comptée dans l’Appenzell n’aurait pas pu inverser le résultat. En 2021, les citoyens avaient envoyé le projet à la benne, méfiants face aux entreprises privées. Mais voilà : comme un virus politique, l’idée revient jusqu’à ce qu’on finisse par dire oui d’épuisement.

Et attention, promis juré : « pas de panique, ce sera facultatif ». Oui, bien sûr. Comme le pass sanitaire, comme l’appli Covid, comme la ceinture de sécurité en 1970. Tout le monde connaît la chanson : facultatif aujourd’hui, obligatoire demain, et indispensable après-demain si vous voulez encore exister socialement.

Le vernis « moderne » qui cache le flicage

  • « Simplifier la vie des citoyens » → Traduction : simplifier la surveillance.
  • « Ce sera plus sûr » → Sûr pour qui ? Pour l’État et les banques, qui sauront enfin à quelle heure vous avez acheté vos chaussettes. Et puis rappelons-nous ce qu’il s’est passé au Vietnam
  • « Ce sera pratique » → Oui, jusqu’au jour où votre identité numérique buggera et que vous deviendrez, administrativement parlant, un fantôme.

Les dérives en embuscade

L’identification numérique, c’est un peu comme offrir les clés de chez vous en double : aujourd’hui on vous promet que personne n’entrera, demain un ministre pressé ou une boîte privée bien connectée testera la serrure.

  • Accès conditionné : demain, vous paierez vos impôts, vos factures d’électricité ou vos billets de train uniquement avec cette ID numérique.
  • Libertés sous code-barres : sans elle, vous resterez coincé devant la porte de votre banque comme un chien devant une boucherie.
  • Surveillance 3.0 : chaque clic, chaque achat, chaque démarche = une ligne de plus dans le grand fichier qui ne se supprime jamais.

Une société sous QR code ?

On nous dit « la Suisse n’est pas la Chine ». Certes. Mais les outils sont là, et l’histoire nous a prouvé qu’il suffit d’une crise, d’un choc, d’un gouvernement « en mode urgence » pour que le « facultatif » devienne la laisse numérique.

Alors félicitations aux 50,4 % qui ont ouvert la boîte de Pandore en croyant voter pour la modernité. La prochaine fois qu’on vous scannera à l’entrée d’un supermarché pour acheter du chocolat, rappelez-vous : vous l’aviez voulu.

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