Chez Madame-Raleuse.com, nous avons une question essentielle : quand les caméras se multiplient à ce rythme, est-ce pour notre sécurité ou pour nous transformer en personnages d’une série de téléréalité géante ? Découvrez comment Toulouse, la Ville Rose, est en train de se transformer en modèle de surveillance omniprésente et laissez-nous vous guider à travers cette drôle de révolution moderne. (source : La Dépêche)
La surveillante ville rose
Ah, Toulouse, la Ville Rose, maintenant transformée en forteresse de la vidéosurveillance, où chaque coin de rue est surveillé comme une scène de crime dans une série télévisée. Mais ne vous inquiétez pas, tout cela est « pour notre sécurité », bien sûr. C’est un peu comme quand votre mère disait que la punition était pour votre bien – sauf que là, c’est plutôt un exercice collectif d’auto-surveillance, et nous ne parlons pas seulement des caméras dans les bus !
Rien qu’a Toulouse, en dix ans, le nombre de caméras a explosé comme un feu d’artifice du 14 juillet, passant de 21 à 630. Et la ville ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, avec encore 60 caméras qui s’annoncent pour « compléter » le dispositif. Si ce n’est pas du zèle, je ne sais pas ce que c’est. Cela dit, on peut admirer l’effort de Toulouse pour être aussi transparente qu’une vitre propre. Après tout, qu’est-ce qui est plus rassurant que de savoir que votre vie quotidienne est enregistrée en haute définition ? On pourrait presque se croire dans un documentaire sur la nature humaine – bon, un peu plus glauque, et avec beaucoup moins de plancton.
Le nouveau rêve social
Mais ne vous laissez pas berner par ces chiffres vertigineux et ce jargon de « vidéosurveillance ». Non, ce n’est pas le début d’un dystopie où vous seriez noté sur votre comportement. C’est juste la ville qui se donne les moyens de « sauver des vies » et de « protéger la société », en prenant grand soin de garder un œil sur vous, en permanence. Parce qu’évidemment, rien ne crie plus « sécurité » que des caméras dans chaque recoin, même si vous n’avez rien à vous reprocher.
Les images recueillies servent également à « innocenter des personnes mises en cause ». Ah, donc la vidéosurveillance a aussi une vocation d’avocat de la défense ? Charmant. Qui aurait cru que les caméras de sécurité étaient en réalité des défenseurs de la justice sociale, capables de renverser des accusations sur un simple enregistrement ? On pourrait presque imaginer un avenir où ces caméras obtiennent leur propre diplôme en droit pénal.
Et la cerise sur le gâteau : le doux euphémisme de « vidéoprotection ». C’est un peu comme appeler une taxe une « contribution au bonheur national brut ». Voilà, mes amis, nous avons franchi un pas de plus vers le grand rêve chinois – vous savez, ce système de crédit social dont tout le monde parle avec une affection démesurée.
À ce rythme, il ne faudra pas longtemps avant que chaque geste quotidien, chaque faux pas, chaque regard un peu trop curieux, soient soigneusement notés pour nous garantir le parfait petit citoyen modèle. Ne vous en faites pas, c’est juste « pour notre sécurité ». Et puis, après tout, on peut toujours rêver d’un monde où nos mouvements sont aussi surveillés que les dernières tendances de la mode.
Citation de Madame-Raleuse.com
À Toulouse, la vidéosurveillance n’est plus un dispositif, c’est une obsession.
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La censure des réseaux sociaux est de plus en plus forte … C’est juste incroyable de voir à quel point ils laissent la liberté d’expression fleurir.
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