Ah, la France… ce pays où l’on vous pique pour tout : contre la grippe, le Covid, la rage (politique) et maintenant… l’eczéma ! (source : Medisite) Oui, amis gratteurs compulsifs, préparez votre bras : un nouveau “traitement révolutionnaire” débarque. Résultat promis ? 75 % de lésions en moins… et 100 % de factures en plus pour la Sécu.
Parce que bien sûr, derrière chaque “avancée médicale” se cache un petit parfum de business : un laboratoire (ici Almirall) ravi, un feu vert européen bien huilé et un remboursement sélectif pour les cas les plus sévères. Mais chut, il ne faudrait pas gâcher l’ambiance “bonne nouvelle” avec des détails économiques.
Un vaccin pour l’eczéma, et bientôt pour la mauvaise humeur ?
On nous le vend comme un miracle dermatologique : une seule injection mensuelle, des plaques qui s’évaporent, des nuits enfin sans démangeaisons… et quelques effets secondaires minimes (à part pour votre portefeuille collectif). On n’a pas encore inventé le vaccin contre la politique vaccinale à la chaîne, mais on s’en rapproche.
Car soyons clairs : l’eczéma, c’est pénible, ça gratte, ça ruine la vie sociale. Mais, entre nous, la tendance actuelle à dégainer “le vaccin miracle” pour chaque problème médical commence à ressembler à une stratégie marketing plus qu’à un plan de santé publique. Après tout, quand on peut vendre un anticorps monoclonal tous les mois plutôt qu’une pommade à 7 €…
Le remboursement, c’est comme au casino : pas pour tout le monde
En France, la Haute Autorité de Santé a dit oui… mais seulement dans deux cas :
- Les adultes en échec de traitements classiques comme la ciclosporine.
- Les ados de plus de 40 kilos, en échec des crèmes et interdits de ciclosporine.
Les autres ? Continuez à vous gratter… ou à gratter votre chéquier.
Moralité : un vaccin contre l’eczéma, pourquoi pas. Mais à force de tout transformer en injection mensuelle, on va finir avec un carnet vaccinal plus épais que le Code civil. Et toujours la même question qui gratte : progrès médical ou jackpot pharmaceutique ?