« Aujourd’hui, on peut encore manger du pain grillé… tant qu’on a rédigé son testament avant. » – Madame-Raleuse.com
Chaque jour, une nouvelle menace plane au-dessus de votre assiette. Aujourd’hui ? La viande brûlée. (source : Doctissimo) Demain ? Probablement l’air que vous respirez en mâchant la bouche ouverte. Une chose est sûre : si vous mangez encore avec plaisir, c’est que vous n’avez pas lu les bons articles.
Car selon un médecin bien médiatisé, le simple fait de sortir le barbecue pourrait vous rapprocher doucement mais sûrement d’un cancer du pancréas ultra-mortel (c’est important de le dire avec la voix de BFM pour que ce soit bien anxiogène).
Barbecue = cercueil ?
D’après le Dr Sermed Mezher, viande + flamme = cocktail cancérigène. Entre les amines hétérocycliques, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et l’acrylamide (rien que le nom donne des sueurs), c’est l’orgie chimique dans vos chipos. Résultat ? ADN foutu, pancréas menacé, intestins en PLS.
Bref, votre côte de bœuf est une bombe à retardement.
Et dire qu’on pensait naïvement que le seul danger du barbecue, c’était le tonton bourré qui met trop d’alcool à brûler…
Le pain grillé ? Un complot croustillant.
Mais attention, la menace ne vient pas que de la barbaque. Le pain grillé ? Cancérigène. Les frites trop dorées ? Potentiellement toxiques. Le bacon du dimanche matin ? Direct dans la catégorie “groupe 1” des cancérigènes selon l’OMS. Et l’alcool ? Évidemment, lui aussi est un tueur en série notoire, même s’il est encore socialement toléré à Noël, aux mariages et tous les soirs chez Gérald Darmanin.
Manger tue. Ne pas manger aussi.
Voilà l’état du débat : tout tue, mais à différentes vitesses.
Alors pendant que les experts s’écharpent pour savoir si un toast trop grillé vaut un aller simple en oncologie, les gens normaux continuent à vivre. Enfin, à culpabiliser en mangeant, ce qui est très différent.
On en est à un point où l’acte de nourrir devient un parcours de santé mentale. Entre les régimes anti-cancer, les injonctions bio, sans sucre, sans gluten, sans goût… il ne reste plus grand-chose. À part l’angoisse.
L’obsession du risque : nouveau menu unique
La vraie question, ce n’est plus “qu’est-ce qu’on mange ce soir ?”
C’est plutôt : “qu’est-ce qui nous tuera le plus lentement ?”
Et pendant qu’on panique sur une merguez carbonisée, on oublie les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les additifs, et le stress quotidien, … tous bien plus sournois et omniprésents, mais moins sexy pour les titres à clic.
Conclusion :
Le problème, ce n’est pas que la viande brûlée file le cancer. C’est qu’on ne peut plus bouffer tranquille.
À force d’avertissements alarmistes, de classements dignes de Netflix (“le top 10 des aliments les plus mortels !”), et de conseils anxiogènes à la chaîne, on a transformé la bouffe en roulette russe.
Bon appétit, hein. Mais pas trop chaud. Et sans nitrites. Et sans plaisir. Merci.