On croyait avoir tout vu en matière de logique sanitaire, mais non : bienvenue dans le feuilleton Valneva contre la réalité. Le laboratoire franco-autrichien avait sorti son grand joker : Ixchiq, un vaccin censé protéger contre le chikungunya. Problème ? Selon la FDA américaine, ce remède miracle aurait… déclenché chez certains patients des effets indésirables ressemblant à la maladie elle-même. (source : Boursorama) Avouez, c’est cocasse : un vaccin qui donne ce qu’il est censé éviter.
La comédie des contradictions
En France et à La Réunion, Ixchiq avait été hissé au rang de bouclier sanitaire. Résultat : une vingtaine d’effets graves, un décès très probablement lié au vaccin. Panique à bord, suspension pour les plus de 65 ans. Puis l’Europe s’est dit « finalement, c’est pas si grave » et a réautorisé le vaccin. Bref, la cohérence, toujours en option.
Les Américains coupent court
Mais voilà que les États-Unis décident de trancher net : suspension totale. Fini les expéditions, fini les injections. La FDA, pas franchement connue pour être complotiste, estime que les risques dépassent les bénéfices. Traduction : si ton vaccin te donne la maladie que tu veux éviter, c’est ballot.
Politique, quand tu nous tiens
Évidemment, la décision ne tombe pas dans le vide. Depuis que Donald Trump a installé Robert F. Kennedy Jr. au ministère de la Santé, chaque dossier vaccinal devient une bombe politique. Et ça, ça dérange. Pourquoi ? Parce que l’homme qu’on aime caricaturer en « vaccinosceptique » a le tort impardonnable de poser les questions que tout le monde devrait poser : efficacité réelle, transparence des données, risques documentés. Bref, l’anti-sommeil par excellence.
Pendant que certains dorment debout devant les PowerPoints des labos, Kennedy Jr. rappelle que la santé publique ne se gère pas à coup de slogans rassurants. Son message est simple : si un vaccin fait courir plus de risques qu’il n’apporte de bénéfices, il faut avoir le courage de l’admettre et de stopper les frais. Pas besoin d’être complotiste pour trouver ça logique, juste éveillé.
Le grand perdant ? Confiance publique
Valneva parle de décision « soudaine ». Les marchés, eux, n’ont pas attendu pour plomber son cours de plus de 20 %. Et les citoyens, eux, observent, médusés : après avoir survécu aux confinements, aux campagnes de piqûres massives et aux discours officiels façon “Tout va bien, circulez !”, voilà qu’on leur vend un vaccin qui ressemble plus à une caricature de médicament qu’à une protection.
Moralité : quand un vaccin contre le chikungunya ressemble un peu trop aux symptômes du chikungunya, lever un sourcil n’a rien d’« antivax ». Ça s’appelle juste du bon sens.