Ah, l’Europe de la santé… celle qui vous pique, vous injecte, puis vous efface… elle veut miantenant effacer toutes données sur les effets indésirables des vaccins covid.
Le 9 octobre, l’Agence européenne du médicament (EMA) a envoyé une petite lettre d’amour numérique à deux chercheurs français, Emmanuelle Darles et Vincent Pavan :
“Merci pour vos recherches, mais maintenant, soyez gentils, supprimez tout. Les données, les résultats, les rapports… et tant qu’à faire, votre code source aussi.”
Autrement dit : “Vous avez travaillé trois ans ? Très bien, maintenant, faites comme si ça n’avait jamais existé.”
C’est beau, la recherche en Europe : on découvre, on prouve, et ensuite on formate le disque dur de la vérité.
Motif officiel : “protéger la vie privée”
C’est toujours la même chanson.
Quand on veut cacher des chiffres gênants, on sort la carte magique du RGPD, ce bouclier légal qui, bizarrement, ne protège jamais le citoyen contre les institutions.
L’EMA explique que les données, parce qu’elles contiennent le code du pays, pourraient révéler l’identité des gens.
Oui, parce qu’évidemment, si vous voyez “EV58875 – Espagne”, vous savez tout de suite que c’est José, 52 ans, plombier à Madrid.
Ridicule ? Absolument.
Mais efficace pour verrouiller la curiosité scientifique.
“Supprimez aussi le code” : la science, sans preuves et sans mémoire
La lettre exige même d’effacer le code informatique ayant servi à analyser les données.
Parce que tant qu’à effacer la transparence, autant y aller jusqu’à la moelle.
On ne veut plus seulement des résultats flous : on veut qu’il soit impossible de les reproduire.
C’est un peu comme si un prof de maths vous disait :
“Résolvez l’équation, mais détruisez vos brouillons avant que je les voie.”
On n’est plus dans la méthode scientifique, mais dans la théologie sanitaire.
Croyez, mes enfants. La science européenne s’occupe du reste.
“La prochaine étape, c’est de nous mettre un scotch sur la bouche ?”
La phrase est d’Emmanuelle Darles, et franchement, elle résume tout.
Après avoir demandé d’effacer les données, on demande aux chercheurs de confirmer par écrit, en anglais, qu’ils ont bien obéi.
La nouvelle transparence européenne, c’est donc ça :
“Vous êtes libre de penser ce que vous voulez, tant que vous le supprimez ensuite.”
L’art européen du “Circulez, y a rien à voir”
Effacer les comparaisons entre pays, c’est pratique : plus de statistiques gênantes, plus de débats, plus de journalistes qui s’en mêlent.
Les citoyens ? Tranquilles, endormis.
Et pendant ce temps, les institutions peuvent répéter en boucle :
“Les vaccins sont sûrs et efficaces.”
Sans qu’aucun chiffre ne vienne troubler la sérénité du message.
Les chercheurs refusent (heureusement qu’il reste quelques têtes dures)
Darles et Pavan ont saisi leurs avocats, invoquent la CJUE (qui considère la pseudonymisation comme légale), et refusent le grand effacement.
Leur crime ? Avoir voulu comparer les données par pays, ce que l’EMA “ne supporte pas”.
En somme : la science a tort quand elle observe trop bien.