Réforme des ALD : quand le gouvernement met les malades chroniques à payer en caisse !

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La réforme des ALD, signée par Madame-Raleuse.com, vous promet un grand spectacle : malades chroniques, préparez-vous à jongler avec des niveaux de pathologie et des économies déguisées en « prévention ». (source : Le quotidien des pharmaciens) Lisez la suite pour découvrir comment le gouvernement transforme la santé en jeu de société, avec des tickets modérateurs comme lot de consolation !

Vous avez un cancer, bravo, vous êtes au niveau 2 ! Non ? Tant pis, faites du sport et repassez plus tard.

Et voilà, la santé publique version 2024 nous a concocté une nouvelle merveille : la réforme des Affections de Longue Durée (ALD). Une réforme commandée en grande pompe par un gouvernement dont le sens des priorités laisse toujours rêveur. Après tout, quoi de plus urgent que de faire des économies sur le dos des malades chroniques, histoire de soulager les finances publiques ?

La première bonne nouvelle : si vous avez la malchance d’être malade, préparez-vous à devenir un joueur invétéré du nouveau jeu national – le « Niveau 1 » ou le « Niveau 2 ». Parce que, oui, désormais, les pathologies seront classées par gravité. Au niveau 1, vous avez une chance de « légèrement » vous en sortir, avec un traitement peu coûteux et un abonnement aux bilans médicaux réguliers. Si vous êtes assez sage, on vous prescrira même de l’activité physique adaptée, parce que rien ne vaut un bon jogging pour soigner une maladie chronique, n’est-ce pas ?

Quant au niveau 2, là, c’est l’Everest des traitements. C’est quand votre maladie est jugée suffisamment coûteuse pour l’État qu’il daigne vous rembourser. Pas avant. Alors, attrapez vos haltères et préparez-vous à mériter vos soins !

La grande braderie des soins : pharmaciens et patients en première ligne

Mais attendez, ce n’est pas tout. Le gouvernement a trouvé encore mieux. Et si, en plus de jouer à la roulette des niveaux, vous n’étiez plus totalement exonéré pour vos traitements ? Eh oui, ils ont enfin compris que rembourser les malades, c’était un gouffre financier. Alors hop, on coupe dans le paracétamol et on économise 33 millions d’euros. On comprend maintenant pourquoi Sanofi vend Doliprane ! Quel geste fort pour sauver l’économie nationale ! Après tout, qui a vraiment besoin d’un antidouleur quand on peut simplement… souffrir ?

Ah, et les pharmaciens dans tout ça ? Ne vous inquiétez pas, eux aussi vont entrer dans la danse. Non seulement ils devront vérifier si votre ordonnance est bien en règle, mais ils se transformeront aussi en petits soldats de l’économie. Plus besoin d’espérer obtenir un conseil de santé, ils seront trop occupés à faire respecter les listes de médicaments autorisés ou non remboursables, dans un beau ballet bureaucratique qui, bien entendu, simplifiera votre vie (ou celle de votre carte bleue).

Bref, sous couvert de « réformes nécessaires », ce sont les patients, les vrais, qui trinqueront. Si vous avez le malheur d’être chroniquement malade, préparez-vous à des tickets modérateurs sur vos médicaments, à des séances de sport subventionnées au lieu de traitements, et à une gestion de vos soins digne d’un mauvais jeu télévisé. « Et vous, quelle sera votre ALD aujourd’hui ? Vous avez le niveau 1, désolé, pas de remboursement complet pour vous ! Mais repassez demain, qui sait, peut-être que votre maladie sera assez grave pour monter en niveau… »

On finit par se demander si ce ne serait pas plus simple d’organiser une grande braderie des hôpitaux. Vous imaginez ? Un petit tour à Mulhouse ou Rennes pour dénicher une perfusion à moitié prix ? Après tout, ça ferait plaisir au gouvernement, toujours en quête d’économies, et à nous, simples citoyens, devenus experts en survie dans un système de santé qui s’écroule.

Citation de Madame-Raleuse.com

De l’activité physique adaptée, c’est le nouveau traitement pour les malades chroniques. Qui a besoin de soins quand on peut faire du sport ?

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La censure des réseaux sociaux est de plus en plus forte … C’est juste incroyable de voir à quel point ils laissent la liberté d’expression fleurir.

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