Après avoir mis l’économie française en PLS, Bruno Le Maire s’imagine déjà en ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Lecornu. Oui, vous avez bien lu : Macron recycle, Lecornu recase. Et qui retrouve-t-on dans les starting-blocks ? L’ancien ministre de l’Économie, exilé entre Lausanne et les puces d’ASML, qui rêve de revenir jouer au diplomate.
Du déficit public au déficit diplomatique
Bruno Le Maire, c’est un peu le couteau suisse de la Macronie : il coupe partout, mais jamais dans le bon sens. Après avoir fait exploser la dette et minimisé la casse comme un prestidigitateur de supermarché, il s’est dit : « Pourquoi ne pas tenter la diplomatie ? » Après tout, quoi de plus logique que de passer du déficit budgétaire au déficit diplomatique ?
Les puces d’ASML, l’amphi de Lausanne… et le Quai d’Orsay
Depuis janvier, Bruno donne des cours de politique budgétaire à Lausanne (espérons que les étudiants ont le droit à des sessions de rattrapage) et conseille ASML, le géant néerlandais des semi-conducteurs. Mais voilà, l’appel du pouvoir reste plus fort que l’appel des dividendes : il a déjà prévenu ses copains qu’il était prêt à quitter le privé pour redevenir ministre. (source : Le canard enchainé) Et son rêve ? Le Quai d’Orsay, s’il vous plaît.
Macron et Lecornu, champions du recyclage politique
C’est la nouvelle filière verte de la Macronie : le recyclage des ministres cramés. Plus tu as échoué, plus tu as une chance d’être recasé. Le Maire ministre des Affaires étrangères, pourquoi pas ? Après tout, si on peut plomber l’économie, on doit bien pouvoir plomber la diplomatie aussi. Et Lecornu, en bon VRP de l’absurde, semble prêt à lui tendre le strapontin.
Moralité
Entre Macron qui jette son mépris et Lecornu qui recase ses casseroles, les Français n’ont plus qu’à regarder le spectacle : Bruno Le Maire, de la dette à la diplomatie, c’est le grand écart de la Macronie. Attachez vos ceintures, le cirque continue.