Vous pensiez avoir tout vu dans l’Éducation nationale ? Attendez… car la Macronie a toujours un tour de passe-passe dans sa manche. En Lozère, un conseiller pédagogique condamné en 2011 pour détention de fichiers pédopornographiques avait été désigné pour former des enseignants de primaire au programme d’« éducation à la vie affective et relationnelle ». Oui, vous avez bien lu.
L’éducation à la vie affective, version cauchemar
Imaginez : on confie à un homme qui a déjà été jugé pour des faits liés à la pédopornographie la mission d’apprendre aux enseignants comment parler d’affectivité aux enfants.
C’est comme mettre Carlos Ghosn à la tête d’une formation sur l’honnêteté fiscale.
La logique ? Introuvable.
La décence ? Évaporée.
Le signal envoyé aux parents ? Inquiétant.
Une rectrice réactive… après coup
Heureusement (ou pas), il a fallu un article de Médiapart pour que la rectrice se rende compte que, peut-être, il y avait un léger problème de casting.
Résultat : on lui retire la mission.
Mais la vraie question reste : comment a-t-il pu être nommé là en premier lieu ?
On parle quand même de l’Éducation nationale, pas d’une start-up où l’on recycle les CV à l’arrache. C’est censé être l’endroit où la sécurité et la confiance sont les deux piliers. Eh bien non : visiblement, la priorité, c’est de remplir les cases du calendrier.
La Macronie et ses contradictions XXL
Encore une fois, on demande aux Français d’avoir confiance dans les institutions, d’envoyer leurs enfants à l’école avec sérénité, pendant que l’administration ferme les yeux sur des détails « mineurs » comme un casier judiciaire.
Mais rassurez-vous : on saura sanctionner un élève qui oublie son carnet ou un parent d’élève qui refuse que son enfant participe à éducation à la vie affective et relationnelle .
Alors oui
Bienvenue dans la Macronie éducative : un monde où l’on fait la chasse aux mots dans les manuels scolaires, mais où l’on oublie de vérifier le passé judiciaire des formateurs.
Un monde où « l’éducation affective et relationnelle » devient une mauvaise blague à faire pâlir les plus cyniques.
Et après ça, on s’étonne que les Français perdent confiance dans leurs institutions…